Jacques Weber en forme à La Scala Paris
Grand lecteur, écrivain lui-même, Jacques Weber entouré de deux brillants musiciens, l’harmoniciste Greg Zlap, et de l’accordéoniste Pascal Contet lit dans la grande salle de la Scala Paris quelques extraits de ses auteurs favoris. Pour notre bonheur.
Jacques Weber ne s’arrête jamais. Au théâtre, il a joué récemment dans : Le roi Lear de Shakespeare mise en scène Georges Lavaudant (2021) ; Crise de nerfs, 3 farces de Tchekhov, mise en scène Peter Stein (Théâtre de l’Atelier2020) ; Architecture de Pascal Rambert mise en scène de l’auteur, dans la Cour d’honneur festival d’Avignon puis Théâtre des Bouffes du nord (2019). Sous la direction de Peter Stein, il a joué La Dernière Bande de Beckett (Théâtre de l’œuvre- 2016), puis Tartuffe (Théâtre de la Porte Saint Martin- 2018).
L’acteur incontournable du théâtre et du cinéma français ne se repose pas sur ses lauriers d’idole. On l’a même vu dernièrement dans la série à succès En thérapie où il a illuminé le cabinet du docteur Philippe Dayan.
Pour cette nouvelle proposition de petites formes, Jacques Weber s’explique : L’Histoire est simple. En parallèle de mes nombreuses interprétations, j’ai toujours aimé me retrouver seul sur scène, partageant avec le public mon enthousiasme et mes coups de foudre pour les grands textes de la littérature. Plusieurs fois, j’ai conçu le spectacle accompagné de musiciens et constaté l’alchimie réjouissante de ce dialogue.
Ainsi, il a peint une palette de textes et musique. Accompagné de Pascal Contet à l’accordéon et du rock and roll Greg Zlap à l’harmonica, il nous livre une sélection à lui de grands textes de Tom Stoppard, Edmond Rostand, Corneille, Paul Claudel, Marguerite Duras, et puis une lettre d’amour de Frida Khalo, et puis encore une réflexion sur le métier d’acteur par le si précieux Raymond Devos. Il ajoute deux de ses propres créations.
La cohérence de la sélection fonctionne comme un moment de grâce qui se prolonge durant 1H15. On y croise Artaud, Jouvet. On y retrouve le patrimoine. Au-delà des mots et c’est le premier bonheur du spectateur, on vérifie la virtuosité du comédien.
Un plaisir absolu.
WEBER À VIF
La saga musicale et poétique de trois grands de la scène
Du 8 mars au 16 mars et du 11 avril au 30 avril
Du mardi au samedi à 19h
Le dimanche à 15h
Durée 1h15
Grande salle
Crédit photo ©Thomas O’brien
