
Julia Palombe réchauffe la Boule Noire
La rockeuse féministe ET sexy Julia Palome était en concert hier soir à la Boule Noire à l’occasion de la Release Party de son nouvel album : La nouvelle Ève, sorti le 1er décembre. Rock’n Roll baby !!!
Julia Palombe milite depuis longtemps contre la mal-baise, cette idée, belle et politique que si les terroristes avaient une vie sexuelle, ils se feraient moins sauter dans les bars et les salles de concert. L’idée aussi que le féminisme peut se défendre en talons de 10 et les lèvres rouges. Cela, elle l’a raconté dans son précédent album, Docteur love et dans un manifeste, Au lit citoyens !
La Nouvelle Ève intervient après tout cela, dans un geste apaisé au post-rock assumé. Ici Niagara croise Sonic Youth et, pour la vanne, hier soir, Johnny n’était pas loin. La Palombe ne pouvait pas, alors elle l’a fait, elle a presque chanté “L’envie”. Alors, pour mettre tout le monde d’accord, elle arrive en académique pailleté, au départ ailé. Puis, elle ordonne : “Mères, filles, putains : prenons nous par la main ! ” avant de déclarer ouverte : “La chasse à la Palombe”. Elle déroule son dernier album dans le désordre, et confirme que “La nouvelle Ève”, “Si je dis oui” et “La vieille anglaise” sont de pures tubes.
Celle qui a commencé par danser tient la scène et ses gars. Seule fille entourée de quatre garçons, Serge Leonardi à la guitare, Dédé Bell à la basse, Baptiste Allard aux claviers, David Boutherre à la batterie, elle déclame son amour pour les mecs, tous les mecs. L’astrologue, les chauffeurs de taxi, les vieux. Qu’il est bon, mon dieu, d’entendre les guitares friser la saturation.
Avant de finir, elle prolonge le plaisir en chantant “quelques tubes” et un gros classique très “Wild”, comme elle. Elle aura juste avant laissé la place aux mecs, dans un temps juste instrumental, vraiment rock, vraiment libre.
Visuel : ABN