Musique
Live Report: Ben Howard berce le Café de la Danse le 5/10/2011

Live Report: Ben Howard berce le Café de la Danse le 5/10/2011

09 October 2011 | PAR Moriane Morellec

Malgré la chaleur étouffante d’un Café de la Danse complet à ras-bord, le public trépigne d’impatience à l’idée d’accueillir Ben Howard et ses musiciens. Sourires, clins d’oeil complices, le jeune groupe est clairement heureux de présenter les titres de son nouvel album Every Kingdom en France pour la première fois.

Rich Thomas, le chanteur du groupe Brother and Bones ouvre le concert avec des mélodies d’une douceur palpable. Des mélodies justes, une voix tantôt puissante, tantôt délicate, il enchante le public très réceptif du Café de la Danse. Compositeur aussi talentueux qu’il est fin chanteur, sont titre “In your arms” impose un respect et un silence studieux dans la salle.

Après un rapide changement de plateau, les lumières se tamisent doucement. Ben Howard, accompagné d’India Bourne au violoncelle et à la basse et de Chris Bond à la batterie, à la basse et à la contrebasse, est accueilli sous des applaudissements chaleureux. Toutes les personnes en fosse restent assises au pied de la scène, Ben Howard expliquant que les premières chansons du set sont douces et qu’ils pourront se lever plus tard. Il interprète tous les titres de son nouvel album Every Kingdom, dont “Cloud Nine”, “The Fire”, “Three Tree Town”, “These Waters” jouée en tapping, la touchante “Under the Same Sun” interprétée en slide, et le titre très estival, “Old Pine”.

“Vous pouvez vous lever maintenant, on va faire les chansons rythmées” annonce Ben Howard. Le public, hypnotisé par un tel contrôle de la musique et des mélodies, absorbe chacune des paroles et des notes jouées par le groupe. “Move like you want”, “Empty Corridor” ou encore “Follaton Wood” s’enchaînent avec une grande fluidité, et le public ressent une véritable progression au fur-et-à-mesure des titres, comme si l’entité du concert menait à l’apogée musicale de Ben Howard. La chanson “The Wolves” conclut le set – le public entonnant de manière étonnamment synchronisée le refrain dès les premières notes du titre. Les musiciens se regardent, enchantés de voir un tel engouement pour leur très belle musique.

Le concert touche à sa fin mais le public n’a pas rassasié la sienne. Sous un rappel général debout, le groupe revient sur scène pour un dernier titre. “Désolée, il ne nous reste plus qu’une chanson” explique Ben Howard, d’une modestie touchante. Émus d’avoir joué sur la jolie scène du Café de la Danse, le groupe quitte la scène aussi discrètement qu’il l’a empruntée – l’ambiance magique d’un très beau moment passé en compagnie de son public français en plus.

Visuels: (c) Moriane Morellec

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