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Sexe, qu’est-ce qu’on mange ?

Sexe, qu’est-ce qu’on mange ?

13 February 2011 | PAR La Rédaction

Certains aliments sont connus pour avoir des vertus aphrodisiaques. Mais précisons déjà : il n’existe pas de philtre d’amour miraculeux ! Il faut quand même être amoureux. Et quand on est amoureux, on a justement très faim.

Le chocolat, le gingembre, le poivre du Cameroun, le piment rouge sont généralement tenus pour des aphrodisiaques. Pourquoi pas ? Ces ingrédients, faciles à trouver, relèvent efficacement un plat et procurent une chaleur agréable. Mais cela tient un peu du lieu commun. Dans la plupart des épisodes des Feux de l’amour, les amants ne se précipitent pas immédiatement dans la chambre à coucher : ils dégustent toujours, au préalable, des fraises avec du champagne avec de la musique classique et des bougies (quand ils se disputent, en revanche, ils boivent du thé dans de grands mugs).
On peut aussi se dispenser d’une telle mise en scène… et préférer manger autre chose que des fraises ou du gingembre confit. S’il y a mille façons de faire l’amour, mille plats peuvent s’y accorder. Le premier plat étant naturellement le corps de celui qu’on aime. La mode qui consiste à s’enduire le corps de trucs à lécher (comme si on voulait faire passer le goût d’un médicament…) n’a pas un intérêt fracassant (il faut, d’ailleurs, éviter de s’ébouillanter ou de se badigeonner avec des produits collants !).
Le mieux, en fait, c’est de partager tout simplement le goût de la bonne chère et des bons vins (qui sont indispensables). Écoutons l’écrivain Jim Harrison, magnifiquement enrobé, et qui s’y connaît très bien en plaisirs de toutes sortes :

« Dans mon manuscrit inédit intitulé Zen Sex, je conseillais aux hommes de rembourrer leurs protubérances osseuses afin d’éviter de blesser les femmes. Si je me souviens bien, c’était dans un chapitre intitulé Compassion sexuelle : choses à faire et à ne pas faire dans les années quatre-vingt (…) le principal objet de ce chapitre était un régime de dix mille calories par jour, élaboré afin que les amants au corps osseux évitent de faire mal à leur partenaire. » (Aventures d’un gourmand vagabond, 10/18, 2001)

Dans ce livre particulièrement appétissant, Harrison fait l’éloge de la saine démesure. Ainsi, des pieds de porc, de la grouse, des rognons ont eux aussi le pouvoir de réveiller les sens ! D’ailleurs, la grouse ou le jambon espagnol n’ont-ils pas un goût directement proche de celui du sexe ?

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