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Chronique de Cannes : la mode selon Huppert

15 May 2009 | PAR Jeremy

huppertDans la Tribune, Gilles Jacob résumait l’effervescence cannoise, sceptre des mondanités dont le résultat fut toujours de “donner l’envie de voir des films, l’envie de faire des films, l’envie d’aimer les films.” Vingt annuités plus tard, Tarantino, trublion sensible comme un capillaire qui lui manque s’écrie : “We love making movies !” Son dernier opus tire sur les oiseaux allemands comme Breton tirait avec les mots. “Inglorious Basterds” signe le retour du palmé 94, auteur d’un “Pulp Fiction” aux dialogues aussi cultes que Bouddha. On s’extasie déjà à l’image de la jupesque Isabelle Adjani décernant le prix suprême à Quentin Tarantino, ivre à l’extrême. Simple rumeur glissant sur la Croisette comme une sucrerie originelle. La femme désormais taillée en barrique (involontairement) pourrait supplanter la beauté flâneuse d’Isabelle Huppert, décidée à imposer ses réflexions “à la mode” sur la mode face à des hommes qui “n’y comprennent rien.” La jolie dame portait une robe magnifique, à fleur de peau, au teint beige et formel qui lui donnait l’allure d’une de ces femmes de salons. Aussi n’eut-elle pas été invitée aux brillantes festivités du Tout-mondain qui accueillirent hier soir les si célèbres Valérie Damidot, Elizabeth Quin et Christopher Baldelli – organisées en l’honneur de l’émission Paris-Dernière -. Fantastique ! Le commun des mortels pouvait presque toucher ces âmes si fascinantes qu’elles rappellent la truculente phrase d’Edgar Morin : “ Tous les ans, au Festival de Cannes, les vedettes impalpables quittent la pellicule. Et s’offrent au regard des mortels “

Jérémy Collado

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Jeremy

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