
“Ne reste que la violence”, un dernier volet psychologique pour la trilogie de Malcom Mackay
Ne reste que la violence est le troisième et dernier volet des aventures du tueur à gages écossais Calum MacLean. Après Il faut tuer Lewis Winter (Liana Levi, 2012) et Comment tirer sa révérence (Liana Levi, 2013), ce final en forme de règlements de comptes est très noir et assez psychologique. En librairies le 2 octobre.
[rating=3]
Devenu malgré lui unique tueur à gage Jamieson et Young, Calum MacLean profite d’une mission parfaitement abjecte : tuer un expert comptable déguisé en policier, puis abattre un collègue chauffeur un peu pleutre et indic’ qui l’accompagne , pour tenter d’échapper à sa servitude criminelle. Il demande à son frère de lui procurer des faux papiers et espère quitter au plus vite Glasgow…
Multipliant les points de vue pour permettre une avancée épurée et linéaire de l’intrigue, Ne reste que la violence porte bien son nom. Il y a un peu de philosophie discrètement distillée dans ce polar où l’on apprend qu’on ne quitte pas la pègre. Il y a aussi une vraie dextérité psychologique, avec notamment un personnage féminin très touchant : la petite amie du chauffeur assassiné qui n’entend pas se laisser intimider et réclame de savoir ce qui s’est passé. Un excellent polar, à la hauteur des deux premiers volumes.
Malcom Mackay, Ne reste que la violence, trad. Fanchita Gonzales Batlle, Liana Levi, 359 p., 19 euros. Sortie le 2 octobre 2014.
Visuel : couverture du livre.