Sorties du 24 juin : Beaucoup de prétendants pour une seule élue : la fête du cinéma

24 June 2009 | PAR Gilles Herail

De nombreuses grosses productions américaines se positionnent dès ce mercredi pour profiter de l’effet fête du cinéma. Comédies, biopic, blockbuster, et policier sont en lice dans cette lutte sans merci…

Very bad trip : La comédie qui a crée un buzz surprise aux USA. Autour d’un casting sans star et d’une idée de départ prétexte aux gags en tous genres, le film a doublé le dernier Pixar dès sa sortie au box office américain. Very bad trip tient toutes ses promesses et propose un pur moment de bonheur, pour les amateurs d’humour non-sens irrévérencieux et de comique de situation pas très fin : la critique ici.

Transformers 2 : Après le succès historique de Transformers aux Etats-Unis, il était inévitable de retrouver un deuxième volet de cette série fantastique. Michael Bay l’avait annoncé depuis plusieurs mois : plus cher, plus fort, plus mieux… Prétentieux ? Le spectacle est finalement au rendez-vous dans un film qui renouvelle le cinéma d’action fun, entre scènes de combat dantesques et humour régressif. A voir pour les fans du genre.

Jeux de pouvoir : Kevin Mac Donald a réuni deux très bons acteurs (Affleck et Crowe) pour réaliser son nouveau policier. La bande annonce laisse entrevoir un film à l’ancienne, maniant suspens, conspiration, et enquête policière. On espère un bon petit polar du dimanche soir, plus posé que les explosions bruyantes de Transformers 2…

Notorious BIG : Le cinéma US aime les biopics et ne peut s’empêcher de mettre en image les destins d’individus célèbres qui ont connu la déchéance. Retour ici sur LE rappeur américain des années 1990, assassiné en pleine gloire en 1997. Le portrait manque un peu d’élan et les clichés sur le rap risquent d’en effrayer plus d’un. Les amateurs de hip hop apprécieront par contre ce biopic respectueux sur un surdoué de la musique.

Fais-moi plaisir : Depuis quelques années, chaque début d’été voit l’arrivée en salle d’un petit film français, avec une affiche improbable et un ton particulier. Leur lien ? Emmanuel Mouret, un réalisateur qui aime jouer avec le langage et proposer des fantaisies originales, mais tellement parisiano-centrées. Face à la déferlante de films américains, la French touch de la semaine.

Vertige : un groupe d’amis, une randonnée d’escalades, des intrus… Le cinéma français n’abandonne jamais : malgré les échecs de Humains, A l’intérieur, Frontières, et j’en passe, encore un nouveau film d’horreur/suspens: on croise les doigts !