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Les sorties cinéma de la semaine du 12 février 2013

Les sorties cinéma de la semaine du 12 février 2013

12 February 2013 | PAR Sandra Bernard

Cette semaine ce ne sont pas moins de 21 films qui sortent ou ressortent en salles. Comme toujours, il y aura de la comédie, de l’action, des drames, des documentaires et des films d’animation pour petits et grands.

Flight (USA 2h18) de Robert Zemeckis avec Denzel Washington, Don Cheadle, Kelly Reilly. Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière. Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Hôtel Transylvanie (USA 1h31) de Genndy Tartakovsky avec les voix de Adam Sandler, Andy Samberg, Selena Gomez. Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains.
Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore…
Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis… A partir de 6 ans

Les Misérables (USA, 2h30 min) de Tom Hooper avec Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway. Dans la France du 19e siècle, une histoire poignante de rêves brisés, d’amour malheureux, de passion, de sacrifice et de rédemption : l’affirmation intemporelle de la force inépuisable de l’âme humaine.
Quand Jean Valjean promet à Fantine de sauver sa fille Cosette du destin tragique dont elle est elle-même victime, la vie du forçat et de la gamine va en être changée à tout jamais.

Turf (France, 1h42 min) de Fabien Onteniente avec Alain Chabat, Edouard Baer, Philippe Duquesne. C’est l’histoire de quatre potes, quatre petits Français : le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère, concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Ils fréquentent assidument un PMU parisien, Le Balto. Fatigués de perdre le peu qu’ils ont, ils veulent arrêter de jouer au Turf… Oui mais, selon la devise bien connue des turfistes : Jour de perte, veille de gain, le destin frappe au carreau ! Vont-ils triompher ou tout perdre, même leur amitié ? Les chevaux sont sous les ordres !

Antiviral (Canadien 1h44 min) de Brandon Cronenberg avec Caleb Landry Jones, Sarah Gadon, Malcolm McDowell. La communion des fans avec leurs idoles ne connait plus de limites.
Syd March est employé d’une clinique spécialisée dans la vente et l’injection de virus ayant infecté des célébrités. Mais il vend aussi ces échantillons, pour son propre compte, à de puissantes organisations criminelles. Sa méthode pour déjouer les contrôles de la clinique : s’injecter les virus à lui-même…
Mais ce procédé va s’avérer doublement dangereux : porteur du germe mortel ayant contaminé la star Hannah Geist, Syd devient une cible pour les collectionneurs…Interdit aux moins de 12 ans

Passion (Français, Allemand, 1h41 min) de Brian De Palma avec Rachel McAdams, Noomi Rapace, Karoline Herfurth. Deux femmes se livrent à un jeu de manipulation pervers au sein d’une multinationale. Isabelle est fascinée par sa supérieure, Christine. Cette dernière profite de son ascendant sur Isabelle pour l’entraîner dans un jeu de séduction et de manipulation, de domination et de servitude. Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Scialla ! (Italie, 1h35 min) de Francesco Bruni avec Fabrizio Bentivoglio, Barbora Bobulova, Filippo Scicchitano. Bruno Beltrame a abandonné la partie depuis un bon bout de temps.
De son talent passé d’écrivain, il ne lui reste que le peu dont il a besoin pour écrire sur commande “les livres des autres”, des biographies de footballeurs, de vedettes de la télé ou de pornstars. Sa passion pour l’enseignement a laissé place à un train-train de cours à domicile pour étudiants démotivés, parmi lesquels se démarque Luca, 15 ans, irrévérencieux et aussi ignorant que les autres.
Un beau jour, la mère du garçon se manifeste, tel un fantôme surgi du passé, et fait une révélation qui fait voler en éclats la vie de Bruno : Luca est son fils. Et ce n’est pas tout : la femme est sur le point de partir travailler six mois comme volontaire en Afrique, et son fils ne peut pas la suivre. Elle demande à Bruno d’accueillir le garçon chez lui et de s’en occuper, mais sans lui révéler sa véritable identité. Ainsi commence une cohabitation improbable entre l’ancien professeur apathique et l’adolescent turbulent…

La poussière du temps(France, Grèce, Allemagne, Italie, Russe, 2h05 min) de Théo Angelopoulos avec Willem Dafoe, Bruno Ganz, Michel Piccoli. L’histoire d’un amour à travers le grand royaume de l’Histoire, des années 50 jusqu’à nos jours.
Un réalisateur américain d’origine grecque réalise un film sur le destin tragique de ses parents et leurs amours contrariés par l’Histoire au temps de la guerre froide. Pour son film, son enquête le mène en Italie, en Allemagne, en Russie, au Canada et aux États-Unis. Véritable voyage à travers le monde du XXème siècle et travail de Mémoire sur l’Histoire, une élégie sur la destinée humaine et l’absolu de l’amour… Que seule vient troubler la Poussière du Temps…

Des morceaux de moi (France, 1h30) de Nolwenn Lemesle avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo, Adèle Exarchopoulos. Un père lunaire et vieux avant l’âge, une mère malade et tyrannique, une sœur disparue il y a 4 ans et moi, Erell, qui filme tout, tout le temps … Un beau tableau de famille.
J’habite la même ville ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt. Et entre les deux, rien à faire sinon traîner avec mes potes, Gabin, Javier et Le Majeur.
Une nuit, ma sœur Sarah réapparait. Les morceaux de moi s’assemblent…

Goodbye Morocco (France, Maroc, 1h42) de Nadir Moknèche avec Lubna Azabal, Radivoje Bukvic, Faouzi Bensaïdi. Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un architecte serbe à Tanger. Une liaison scandaleuse aux yeux de la famille marocaine. Le couple dirige un chantier immobilier où le terrassement met à jour des tombes chrétiennes du IVème siècle, ornées de fresques. Dounia se lance alors dans un trafic lucratif, espérant gagner très vite de quoi quitter le Maroc avec son fils et son amant. Mais un des ouvriers du chantier disparaît…

Naître père (France, 1h20 min) de Delphine Lanson. Pacsés depuis 13 ans, Jérôme et François parlaient de leur désir d’enfant depuis le début de leur relation. Après un parcours du combattant qui les a menés de l’adoption à la coparentalité, ils avaient presque abandonné tout espoir de fonder une famille quand ils ont vu, il y a deux ans, un documentaire sur les mères porteuses. Ce jour-là, ils reprirent espoir et décidèrent de repartir à la conquête de leur paternité.

Ici et là-bas (Espagne, Mexique, USA, 1h50 min) de Antonio Méndez Esparza avec Teresa Ramírez Aguirre, Pedro De los Santos Juárez, Lorena Guadalupe Pantaleón Vázquez. Après avoir travaillé aux États Unis, Pedro revient dans son petit village dans les montagnes du Guerrero, au Mexique. Il y retrouve sa femme et ses filles. Avec ses économies accumulées, il aspire enfin à mener une vie meilleure avec les siens, et même à réaliser son rêve : former un petit groupe de musique, les Copa Kings.
Mais les opportunités de travail sont rares et la frontière entre ici et là-bas ne cesse d’occuper l’esprit et le quotidien de Pedro et de ceux qui l’entourent.
Aquí y Allá porte sur le bonheur de vivre parmi les siens, la perte et les souvenirs de ceux que nous laissons derrière nous.

L’Ogre de la taïga (Russie, 52 min) de Konstantin Bronzik, Sergeï Mirenov, Inga Korjnera avec les voix de Daniel Nicodéme, Guylaine Gibert, Michel Hinderijkx. Des contes slaves qui font la part belle à la ruse et à l’intelligence.
Composé de quatre courts métrages qui évoquent des thèmes aussi essentiels que celui du mensonge ou de la quête du bonheur : Le chat et la renarde, Les trois chasseurs, La petite Khavroshka, Gare aux loups !

D’une école à l’autre (France, 1h35 min) de Pascale Diez. Ils ne se seraient jamais rencontrés sans la volonté d’une poignée d’adultes bien décidés à remédier à l’absence de mixité sociale dans des écoles parisiennes. Quarante-cinq enfants de quartiers différents ont mélangé leurs horizons et revu leurs préjugés au cours de l’année scolaire 2010/2011. Ensemble, ils ont créé un spectacle qui reflète la diversité de leurs origines, de leurs cultures et de leurs savoirs.
D’une école à l’autre raconte ce parcours avec l’attention d’un jardinier qui regarde germer, grandir et fleurir les plantes dont il prend soin.

Rose et Violette (France, Canada, Australie, Luxembourg, Grande Bretagne, 50 min) de Andrew Ruhemann, Shaun Tan, Louise Seynhaeve avec les voix de Sophie Cadieux, Anaïs Favron, Laurent Lucas. Programme composé de 3 courts métrages (à partir de 6 ans) :
– “La Chose perdue” de Andrew Ruhemann et Shaun Tan
– “Aleksandr” de Louise Seynhaeve, Raphaëlle Ranson, Juliette Klauser, Maxime Hibon, Remy Dereux.
– “Rose et Violet” de Luc Otter et Claude Grosch.

La Valise ou le cercueil (France, 1h35 min) de Charly Cassan, Marie Havenel. Pendant 50 ans, les Français d’Algérie et les Harkis ont fait l’objet d’une véritable omerta, occultant la réalité des évènements et les épreuves tragiques qu’ils ont vécues. Ce film ouvre les esprits et offre une autre lecture de l’histoire de la Guerre d’Algérie. De nombreuses interviews réalisées en Algérie, en France et à l’étranger donnent la parole aux victimes et témoins de cette période.

Faust (Grande Bratagne, 2h50 min) de David McVicar avec Vittorio Grigolo, Rene Pape, Angela Gheorghiu. Faust est un vieux savant allemand qui rêve de la jeunesse qui l’a fui. Le diable se présente alors et lui offre d’échanger son âme contre cette jeunesse qu’il convoite : Faust accepte et Méphisto l’entraîne à travers le monde pour qu’il jouisse de ce rêve réalisé. Il rencontre ainsi la douce Marguerite, la séduit tandis que son frère Valentin est parti à la guerre : quand celui-ci revient avec les soldats, il découvre la trahison et est tué par Faust à qui il demandait des comptes. Mais Marguerite, qui a accouché d’un enfant, devient folle : Méphisto croit voir venu le temps où il va pouvoir récolter l’âme de Faust ; mais à travers sa mort, Marguerite lui permet la rédemption.

Rigoletto (USA, 3h31 min) de Michele Mariotti avec Diana Damrau, Oksana Volkova, Piotr Beczala. A Mantoue et dans ses environs, au XVIème siècle. Rigoletto, bouffon du Duc de Mantoue, séducteur dépravé, protège secrètement sa fille Gilda à l’abri des regards et des dangers. Aussi la malédiction du Comte Monterone à son égard terrifie-t-elle Rigoletto, dont le costume de bouffon de cour cache un père aimant et protecteur.

Lulu et Betty dont nous ne savons rien se ce n’est que ce programme d’1h10 min est constitué de deux courts métrages : LITTLE LULU d’Izzy Sparber et BETTY BOOP de Max Fleisher

Dans les reprises de la semaine, on trouve le cultissime Grease (USA, 1h50 min, 1978) de Randal Kleiser avec John Travolta, Olivia Newton-John, Annette Charles. A la fin des vacances d’été, les amoureux Danny Zuko et Sandy Olsson, une jeune Australienne de bonne famille, doivent se séparer.
A son retour au lycée Rydell, le jeune homme retrouve sa bande, les T-birds, blousons de cuir et cheveux gominés. Les parents de Sandy ayant décidé de s’installer aux Etats-Unis, la demoiselle intègre la même école…
Passée la surprise des retrouvailles et pour faire bonne figure devant ses copains, Danny adopte une attitude désinvolte qui laisse la jeune fille totalement désemparée. Sandy rejoint alors les Pink Ladies, le pendant féminin des T-Birds.
S’ensuit un jeu du chat et de la souris entre les deux tourtereaux, le tout rythmé par les événements de leur vie de lycéens : démarrage de la saison de football américain, bal de promotion, course de voitures, soirées entre filles, entre garçons, au fast-food, au drive-in

Les Voyages de Sullivan (USA, 1h30 min, 1941) de Preston Sturges avec Joel McCrea, Veronica Lake, Robert Warwick. Lassé des frasques d’Hollywood, John L. Sullivan, jusque-là réalisateur de comédies, décide de tourner un film qu’il veut plus dramatique et ancré dans la réalité. Vêtu tel un vagabond, il commence ses “voyages” pour mieux comprendre les aspirations des milieux défavorisés.

Visuels : Affiches des films

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Sandra Bernard
A étudié à l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense l'Histoire et l'Histoire de l'Art. Après deux licences dans ces deux disciplines et un master recherche d'histoire médiévale spécialité histoire de l'Art dont le sujet s'intitulait "La représentation du costume dans la peinture française ayant pour sujet le haut Moyen Âge" Sandra a intégré un master professionnel d'histoire de l'Art : Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique et terminé un mémoire sur "Les politiques culturelles communales actuelles en Île-de-France pour la mise en valeur du patrimoine bâti historique : le cas des communes de Sucy-en-Brie et de Saint-Denis". Ses centres d'intérêts sont multiples : culture asiatique (sous presque toutes ses formes), Histoire, Histoire de l'Art, l'art en général, les nouveaux médias, l'art des jardins et aussi la mode et la beauté. Contact : sandra[at]toutelaculture.com

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