
Cannes 2018, jour 10 : La quinzaine des réalisateurs rend son palmarès, Labaki émeut et l’équipe se réunit
Joli soleil et air frais pour cet avant-dernier jour de compétition cannoise. Ça sent déjà la fin et, pourtant, on voit encore ds beaux film à Cannes ce jeudi 17 mai 2018.
La matinée a commencé par la projection de Dogman de Matteo Garrone, une variation poétique sur un fait divers, où il est question de loyauté trahie et de chiens bien coiffés. Une excellente cuvée pour le réalisateur italien qui a toutes ses chances pour un prix au palmarès.
Du côté de la section “Un certain regard”, La tendre indifférence du monde est un film à la hauteur de son titre : le réalisateur kazakh, Adilkhan Yerzhanov, nous propose, dans ce film des confins, une belle histoire d’amour et de destin, avec humour et beauté.
Geoffrey Nabavian était déjà parti, mais le reste de l’équipe a pu se réunir pour parler d’ores et déjà de ses films préférés devant les caméras l’Eicar. Grande émotion pour cette dernière émission vidéo à Cannes, mais aussi moment de réunion, où nous avons pu mesurer le nombre de beaux films et d’articles. Merci à l’équipe, merci à la redaction à Paris qui nous a relus, merci à l’Eicar et merci au travail commun… et voici, en version vidéo et de vive voix, nos coups de cœur :
À 16 heures 30, petite pause plus intime et glamour sur la terrasse Sandra & Co pour sa vue sur l’ensemble de la Croisette. La marque Wonderbra y présentait non seulement sa collection automne-hiver 2018, mais également une collection moins connue et néanmoins indispensable pour permettre aux plus belles robes de dévoiler dos, bras et décolletés, sans montrer le soutien-gorge. «Héroïne d’un soir» avec le Perfect Strapless, qui se met sous une robe-bustier, ou avec le Perfect Plunge délicatement satiné pour soutenir une belle poitrine sous un vertigineux décolleté, ou encore avec le très design Wonderbra multi-positions imaginé avec des encoches partout, qui se cache sous toutes les tenues… le plus ? Si leur système permet de pousser les seins vers l’intérieur pour faire un très joli décolleté avec un maintien parfait, ces soutiens-gorges sont sans rembourrage pour un effet 100 % naturel.
La première montée des marches du soir était réservé à Nadine Labaki et à son Capharnaüm. Tranche de vie terrible de la vie d’un garçon très pauvre de 12 ans à Beyrouth, le film commence quand il fait un procès à ses parents pour l’avoir mis au monde. Une histoire d’enfance volée qui a bouleversé, mais aussi divisé la Croisette…
Le palmarès de la quinzaine des réalisateurs est venu couronner ses lauréats des 50 ans et s’est soldé par une fête arrose à l’absinthe et au champagne sur la plage de la quinzaine, où des centaines de festivaliers dansaient encore très bien après la tombée de la nuit.
Retrouvez tous nos articles sur le Festival de Cannes 2018, ici.