Alain Chamfort : les Folies Bergère sous le charme d’un chanteur toujours aussi élégant et raffiné !

27 March 2025 | PAR Jean-Christophe Mary

Mardi 25 mars, les Folies Bergère ont vibré au son de la voix envoûtante d’Alain Chamfort. L’artiste, figure emblématique de la pop française, a offert à son public un concert mêlant nostalgie et modernité. Présentant son dernier album, “L’Impermanence”, sorti l’an dernier, Alain Chamfort a une fois encore captivé le public venu en mpasse avec des titres inédits et des classiques revisités.

Bambou, Manureva, La Fièvre dans le sang, Géant… En soixante ans de carrière, Alain Chamfort a su tracer les contours d’une chanson élégante et intemporelle dans laquelle l’amour, la séduction et le rapport aux femmes a toujours été au cœur de l’œuvre. Épaulé par une équipe de jeunes musiciens il nous livre ce soir quelques extraits de son nouveau « L’Impermanence » (Bmg) sans oublier les grands tubes d’hier. Cheveux légèrement grisonnants, veste de costume ample et jean noir, le look de bouge pas d’une tournée à l’autre. L’âge ne semble pas avoir d’emprise sur lui non plus. Malgré quelques récents soucis de santé, le chanteur âgé de 76 ans parait beaucoup plus jeune. On lui donnerait facilement dix ans de moins. Sa voix suave si caractéristique est toujours aussi assurée. Très heureux d’être à nouveau scène, le crooner nous offre avec toute la suavité et l’élégance qui le caractérise une succession des grands classiques tels « La fièvre dans le sang », « Amour année zéro » « Bambou », « Contre l’amour », « Clara veut la Lune » et un joli medley qui enchaine « Bébé Polaroïd / Bons baisers d’ici / Souris puisque c’est grave ».

Une large place est aussi consacré à son album « l’Imparmence’ qu’il annonce comme étant le “dernier “avec ces très belles versions de « L’apocalypse heureuse », « En beauté », « Whisky glace », « Par inadvertance. Sur scène, les titres ont été revisités en version electro rock. Le set est très créatif plein de folie, truffés de surprises et de bruits insolites ce qui donnent une nouvelle jeunesse aux chansons. Autour de lui, les quatre musiciens choristes, aux contours plutôt rock, assurent le tempo pendant les 1h 30 de concert. Alain Chamfort semble s’amuser plus que jamais, alternant chanson au piano ou debout derrière le micro, esquissant parfois quelques pas de danse très appréciés. Il laisse aussi volontiers la vedette aux musiciens, comme la pianiste claviériste virtuose ou le guitariste comme sur cette reprise de Barry Manilow « Le Temps qui court ». Dès les premières mesures de “Manureva”, le public se lève d’un seul homme. Certains descendent du fond de salle et courent dans l’allée centrale pour se retrouver au devant de scène, smarphones à la main, pour mieux immortaliser l’instant.

Suivent « Noctambule », « Géant », « Paradis », « Palais Royal” et deux », titres du dernier album « Tout s’arrange à la fin » et « La grâce » où apparaissent sur grand écran Véronique Sanson, Francis Cabrel, Souchon et Voulzy,Dominique A mais aussi Jeanne Cherhal, Barbara Carlotti. Un titre hommage aux artistes qui l’ont influencé, qui fait toujours son petit effet. Après une heure trente d’un show sans temps mort, le public ressort comblé.

Jean Christophe Mary

Titres joués :

Baby boum

(Version raccourcie interprétée par le groupe seul)

La fièvre dans le sang

Amour année zéro

Bambou

Contre l’amour

Clara veut la Lune

Plus douce sera la chute

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