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Au ciné cette semaine (21/09/2011)

Au ciné cette semaine (21/09/2011)

20 September 2011 | PAR Amelie De Chaisemartin

Cette semaine sort la deuxième version de “La guerre des boutons”, après celle de Samuell, sortie la semaine dernière. Il y aura également deux nouveaux films de réflexion sur les conflits religieux du Moyen Orient, “Le cochon de Gaza”, qui, comme “Et maintenant on va où?” de Nadine Labaki, aborde les conflits religieux de manière décalée et comique, et “Laïcité Inch’Allah !”, un documentaire qui révèle le tabou de la question de la laïcité dans la Tunisie de Ben Ali. Beaucoup de films s’intéressent à la condition des femmes et des adolescentes, tout d’abord “l’Apollonide”, qui nous ouvre les portes d’une maison close du 19ème siècle, puis “Attenberg“, l’histoire d’une adolescente qui fait l’apprentissage de sa sexualité, “La brindille”, qui raconte l’histoire d’une jeune fille en déni de grossesse, et enfin “Mais comment font les femmes? ” avec Sarah Jessica Parker, l’héroïne de Sex and the City. Il y aura aussi un film d’horreur en 3D, “Shark”, et un polar, “Mineurs 27”.  Trois films américains indépendants seront aussi sur les écrans, le très attendu “Restless” de Gus Van Sant, une reprise de “Barton Fink” des frères Coen et une reprise de “Tea and sympathy” de Vincente Minnelli, sorti en 1956. Un documentaire, “Une vie avec Oradour”, revient sur le massacre du village d’Oradour perpétré par les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Et “Los herederos” explore la vie des familles pauvres des campagnes mexicaines.

 

“La Nouvelle guerre des boutons” de Christophe Barratier avec Laetitia Casta, Guillaume Canet, Kad Merad, Gérard Jugnot… (France, 1h40): Mars 1944, dans deux villages de la campagne française, alors que la deuxième guerre mondiale met la planète à feu et à sang, des bandes de gamins s’affrontent à jets de pierre, taloches et bourre-pifs. Une nouvelle version – la deuxième en huit jours – de la guerre des gosses entre Longeverne et Velrans. Barratier s’est démarqué de la version d’Yves Robert en rajoutant une intrigue autour d’une enfant juive, Violette, arrivée dans le village pour échapper à une déportation certaine.

 

 

 

“Restless” de Gus Van Sant, avec Henry Hopper, Mia Wasikowska (USA, 1h35): Enoch, adolescent hanté par la mort de ses parents dans un accident de voiture, est exclu de l’école à la suite d’une bagarre et occupe son temps à suivre les enterrements d’inconnus. Lors d’une veillée funèbre, il croise Annabel, jeune fille enjouée et lumineuse condamnée à court terme par un cancer et qui veut vivre intensément.

Un premier rôle pour Henry Hopper, 20 ans, fils du mythique Dennis Hopper. Présenté en ouverture de la Sélection “Un Certain Regard”, à Cannes.

 

 

“L’Apollonide – souvenirs de la maison close” de Bertrand Bonello, avec Hafsia Herzi, Céline Sallette, Noémie Lvovsky (France, 2h02, film interdit aux moins de douze ans): à l’aube du XXème siècle, la vie dans une maison close à Paris filmée comme un tableau d’Ingres. Solidaires et bonnes amies, les pensionnaires n’y sont pas maltraitées, se préparent en riant et en s’aidant entre elles, même si la plupart sont prisonnières de leurs dettes qui les enchaînent à la maison sans grand espoir d’en sortir.

 

 

 

“Le Cochon de Gaza” de Sylvain Estibal avec Sasson Gabai, Baya Belal (1h39): Jafaar est déjà la risée des autres pêcheurs de Gaea, lui qui n’attrape qu’une poignée de sardines à chaque sortie en mer. Alors le jour où il remonte à bord un gros cochon noir, il lui est impossible de demander de l’aide. D’autant que l’animal, impur chez les Israéliens comme chez les Palestiniens, en vient à représenter toutes les contradictions de la région.

 

 

“Attenberg” de Athina Rachel Tsangari avec Ariane Labed, Vangelis Mourikis (Grèce, France, 1h35): Marina, 23 ans, vit avec son père dans une ville industrielle sur la côte. Gardant ses distances avec les êtres humains qu’elle juge bien trop étranges, elle préfère écouter les chansons de Suicide, regarder les documentaires animaliers de Sir David Attenborough et prendre des cours d’éducation sexuelle auprès de sa seule amie Bella. Un inconnu vient lui lancer un défi au babyfoot, tandis que son père prépare un rituel pour son départ du XXe siècle qu’il juge “surestimé”. Ecartelée entre ces deux hommes et son amie Bella, Marina enquête sur les mystères insondables de la faune humaine.

Ariane Labed a obtenu pour ce rôle le prix d’interprétation à Venise en 2010

 

 

“Shark 3D” de David R. Ellis avec Sara Paxton, Dustin Milligan (USA, 1h31, film interdit au moins de douze ans) – Au coeur de l’été, Sara et ses amis s’embarquent pour un week-end entre amis sur une île privée, au milieu d’un immense lac salé de Louisiane. Mais Malik qui faisait du ski nautique sombre dans l’inconscience et soudain, l’ambiance n’est plus à la fête. Epouvante et horreur en relief.

 

 

“La Brindille” d’Emmanuelle Millet avec Christa Theret, Johan Libéreau (France, 1h21): Sarah, 20 ans, vit dans un foyer avec son amie Julie et survit de petits boulots, quand elle s’aperçoit qu’elle est enceinte de 7 mois. L’histoire d’une jeune fille en déni de grossesse…

 

 

 

 

“Mineurs 27” de Tristan Aurouet avec Jean-Hugues Anglade, Nassim Si Ahmed (France, 1h26): Vincent Descharnes est un flic de province à l’allure ordinaire. Il y a dix ans, il a enterré une sale affaire pour sauver sa peau.

 

 

 

“Laïcité Inch’Allah !” Documentaire de Nadia El Fani (Tunisie, 1h12min). Août 2010, en plein Ramadan sous Ben Ali et malgré la chape de plomb de la censure, Nadia El Fani prône la tolérance et la séparation de l’Etat et de la religion, une idée qui a suscité des réactions violentes chez les islamistes tunisiens.

 

 

 

“Une vie avec Oradour”, documentaire de Patrick Séraudie (France, 1h24): quatre jours après le Débarquement, le 10 Juin 1944, une unité SS remontant de Toulouse vers le front de Normandie encercle le village d’Oradour-sur-Glane au prétexte de rechercher des armes cachées. Ils seront six survivants, cinq hommes et une femme, à échapper aux balles du commando soucieux d’éliminer le moindre témoin du plus important massacre de civils en France pendant la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd’hui, à 86 ans, Robert est seul, avec son copain Jean-Marcel Darthout, à penser tous les jours aux 642 âmes, des vieillards aux nouveaux-nés, anéanties en quelques heures.

Il restitue ses souvenirs dans les ruines du village-martyr que le général de Gaulle a décidé de conserver en l’état après-guerre.

 

“Los Herederos – Les Enfants héritiers” de Eugenio Polgovsky (documentaire, 1h20): Dans les campagnes mexicaines, on commence à travailler à peine sorti de l’enfance. Question de survie : c’est la pauvreté qu’on reçoit en héritage. Avec ce documentaire, Eugenio Polgovsky pose des questions: que laissons-nous à nos enfants ? Quelle éducation leur transmettons nous?

 

 

 

“Mais comment font les femmes?” de Douglas McGrath avec Sarah Jessica Parker, Pierce Brosnan (USA, 01h30) : mariée, deux enfants, un job épuisant, Kate jongle avec un emploi du temps de ministre pour concilier son travail, l’éducation de ses enfants et sa vie de couple… Un pitch qui parlera à beaucoup de spectatrices, avec l’ex-vedette de Sex and the city.

 

 

 

“Barton Fink”, comédie dramatique (01h56min) sortie en 1991, de Joel Cohen et Ethan Cohen. En 1941, Barton Fink est un jeune auteur timide et effacé de pièces de théâtre, dont la dernière pièce est encensée par la critique à New York. Son agent le pousse à tenter sa chance à Hollywood comme scénariste sous contrat pour un studio, Capitol Pictures.

 

 

“Thé et sympathie”, Titre original : Tea and sympathy, long-métrage américain . Genre : rame, durée : 02h02min, année de production : 1956. Un collège de garçon aux Etats-Unis. Parce qu’il préfère la compagnie et la conversation des femmes aux jeux sportifs de ses condisciples, parce qu’on l’a vu coudre sur la plage auprès de trois épouses de professeurs, parce qu’il aime la musique classique et la lecture, Tom est la risée de ses camarades qui exercent sur lui différentes brimades. Laura Reynolds, l’épouse délaissée et incomprise du professeur de gymnastique, est la seule personne du collège à sympathiser avec lui et avec ses goûts. Après avoir vainement essayé de lui enseigner une façon de marcher plus virile, le compagnon de chambre de Tom, qui l’avait souvent défendu devant les autres élèves, lui annonce, suite à un ordre de son père, son intention de déménager. Bien qu’il avoue n’avoir lui-même aucune expérience féminine à son actif, il lui conseille d’aller voir Ellie Martin, la serveuse du snack-bar, prostituée à ses heures perdues. Nul doute que par bavardages – elle est cancanière comme pas une – la réputation de Tom ne ressorte grandie de l’aventure auprès de ses camarades. Tom prend rendez-vous avec elle. Mais leur rencontre tourne mal et Tom tente de se suicider. Le lendemain, Laura se donne à lui.

Dix ans plus tard, Tom qui s’est marié et est devenu écrivain, revient au collège à l’occasion d’une réunion d’anciens élèves. Le mari de Laura qu’elle a quitté lui remet une lettre que celle-ci avait écrite à l’intention de Tom sans l’envoyer. Dans cette lettre, Laura révèle à Tom qu’elle a brisé la vie de son mari. Elle l’encourage à écrire d’autres livres et lui souhaite une vie heureuse.

 

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Amelie De Chaisemartin

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