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« Mobile Homes » [Cannes 2017, Quinzaine]
Avec Mobile Homes, Vladimir de Fontenay jette le spectateur dans le froid des grands espaces américains au sein d’un jeune couple de vagabonds livrés à eux-mêmes. Intense dans son propos, moins dans le traitement.
[rating=3]
Ali (Imogen Poots – touchante) est la mère de Mick, un jeune garçon qu’elle a eu lors d’un “coup d’un soir à l’arrière d’une remorque sur une aire d’autoroute”. Evan est son compagnon de voyage, mais aussi le père adoptif de Mick. Le jeune couple cherche à trouver une famille d’accueil pour Mick, le temps de régler leurs affaires, en vain. Ils vont devoir composer avec lui et l’embarquer dans leurs magouilles : trafic d’animaux, combats de coqs, vente de drogues, vol… Le trio crapahute de motels en motels à bord de leur mini-van jusqu’au jour où ils débarquent dans un camping de mobile-homes. Cela sera le point de départ d’une première remise en question de la situation de la mère, qui cherche à sortir son gamin de cette misérable vie.
Pendant la première moitié du film, on ne sait pas trop où le réalisateur souhaite nous emmener. On se laisse porter par les aléas de la vie du trio, mais cela implique tout de même de nombreuses longueurs. Si on sent facilement venir la fin, le film délivre un message touchant, où la morale de l’histoire (une mère est prête à tout pour protéger son fils) vient titiller les glandes lacrymales. Côté casting, aucun faux pas pour le trio, avec une mention spéciale pour le jeune gamin au caractère bien trempé. Vladimir de Fontenay, un réalisateur à suivre.
Mobile Homes, un film de Vladimir de Fontenay, avec Imogen Poots, Callum Turner. 1h41. Prochainement au cinéma.
Visuels © DR