Arts
Vernissage suréaliste à la Dorothy’s Gallery-American Center for the Arts

Vernissage suréaliste à la Dorothy’s Gallery-American Center for the Arts

02 April 2012 | PAR Amelie Blaustein Niddam

La Dorothy’s Gallery- American center for the art vernissait ce vendredi sa nouvelle exposition “Héritages Surréalistes” avec au programme ce qui fait la force du lieu : la personnalité de la galeriste américaine Dorothy Polley qui tient à présenter un art accessible tant en terme de prix que d’esthétique. Poussez les portes vitrées du 27 rue Keller, voyage garanti.

L’accent est new-yorkais, la proposition est cosmopolite. Celle qui avait présenté en 2008 une exposition dédiée à Barack Obama et en 2009, une rétrospective d’œuvres autour de Michael Jackson a tendance, depuis, à ouvrir ses sujets sur des thèmes moins americano-centrés. Etonnamment, “Héritages surréalistes” n’offre qu’une seule artiste américaine : Shahla Rosa. L’idée est d’embarquer le visiteur dans un parcours le faisant voyager en France, au Portugal, aux Etats-Unis, en Russie, au Vietnam et en Lettonie. “Organisée par Dorothy’s gallery en partenariat avec la Fondation Portugaise Bissaya Barreto, Santiago Ribeiro, Liba WS et Maria Fernanda Pinto, cette exposition répond au souhait de Dorothy Polley de promouvoir les échanges entre les artistes de toutes nations.”

Force est de constater qu’en guise d’héritiers surréalistes, le Portugal tient le haut du pavé avec les œuvres inspirées Dali de Arthuro Cruzeiro Seixas qui a fait partie dès 1948 du groupe des surréalistes portugais. En mode coup de cœur, on adore le travail numérique de Paula Rosa qui transforme les visages en maison post-bombe. Toujours dans une volonté d’accessibilité, les pièces sont vendues sous forme de (c) Digigrahie, un procédé qui permet une reproduction à la qualité irréprochable et en édition limitée.

Jusqu’au 15 avril seulement, ce sont 18 artistes, peintres et photographes, qui nous amènent dans un univers onirique, celui du rêve, à se demander finalement; quand on regarde les personnages “burtonnien” de Serge Sunne, à tête d’étranges animaux et en robes victoriennes si ce surréalisme là n’est au fond une forme d’ultra réalité tellement ils nous basculent dans un rêve éveillé.

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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