Musée du quai Branly : l’âge de la maturité
Plus de six ans après son ouverture, le musée du quai Branly nous invite à redécouvrir son Plateau des Collections, pour mesurer le chemin accompli en matière d’acquisitions, de muséographie et de lisibilité pour les publics.
Une collection riche de 300 000 œuvres, 3400 œuvres exposées, 3700 acquisitions depuis 2006. Plus qu’une avalanche de chiffres, c’est un louable effort en direction des publics que l’on appréciera en visitant les collections permanentes du musée. Grâce à une signalétique renforcée, les acquisitions et les vitrines modifiées sont immédiatement repérables, sans oublier l’introduction d’une table d’orientation générale des collections au sortir de The River.
Depuis novembre 2012, un Cabinet d’Arts graphiques a été inséré dans le parcours. Bien que de taille modeste, il permet l’accès à tout un pan des collections autrement confiné dans les réserves. Actuellement, sont exposées des œuvres graphiques de Gauguin.
Autre ambition affichée, faire la part belle à l’art contemporain. Des collections vivantes doivent aussi savoir dialoguer avec l’art produit de nos jours. À titre d’exemple, au sein de la section Amériques, le musée a fait l’acquisition d’un ensemble de costumes contemporains de la Diablada, une danse rituelle exécutée en Bolivie dans le cadre de célébrations de la Vierge, qui sont associées à des rites ancestraux liés à la fertilité.
Un parcours enrichi, plus didactique, à redécouvrir.
Crédits photographiques :
Grande coiffe de danse, Patrick Gries, Bruno Descoings – musée du quai Branly
African Spirits © Samuel Fosso – musée du quai Branly
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