Arts
Le photoGrapheur Eric Debris fait son solo show à la Galerie La preuve par neuf du 24 au 31 mars 2012

Le photoGrapheur Eric Debris fait son solo show à la Galerie La preuve par neuf du 24 au 31 mars 2012

12 March 2012 | PAR Yaël Hirsch

Chanteur du groupe métal Urbain et inventeur de l’électropunk, Eric Debris est également revenu à ses premières amours des Beaux Arts avec le graphisme. Célébrissime pour ses couv’ d’albums cultes récemment montrées au cœur de la grande exposition “Europunk” (voir notre article), Eric Debris connaît un succès de plus en plus grand à l’International avec ses “PhotoGraphies” de modèles taguées en contrepoint de décors urbains également graphés par ses soins. Alors qu’il vient juste de remporter un franc succès au MoPiA de Zurich du 17 février au 15 mars dernier, il investit pour une semaine la chaleureuse et passionnante Galerie La preuve par neuf du 24 mars au 12 avril 2012.

Présentation de l’artiste :
Eric Débris chanteur du groupe Métal Urbain, inventeur de l’électropunk, est aujourd’hui «PhotoGrapheur ». Il peint sur des corps qu’il photographie devant ses toiles et murs peints, soulignant son affinité pour le punk-rock et sa formation en art graphique. Eric Débris a notamment exposé au MoPiA à Zurich, à la Galerie Arty à Saint Tropez, à la Villa Medicis à Rome, au MAMCO à Genève, à Amsterdam et récemment à La Preuve Par Neuf à Paris …
En tant que graphiste, il a toujours hésité à montrer ses photos. Jusqu’à ce que, après avoir travaillé sur la pochette d’un album de Métal Urbain, mélangeant latex liquide, acrylique et carrelage, il décide d’incorporer des éléments graphiques dès la prise de vue, à même le corps des modèles et le décor. Il a choisi le numérique, mais restreint volontairement l’utilisation de l’ordinateur à une émulation d’agrandisseur et de labo traditionnel : un filtre, correction de la lumière et du contraste. Il s’impose une limitation supplémentaire: pas de recadrage.
Bien conscient que son travail n’est pas neutre, il ajoute que « ce n’est pas censé être agréable, un joli nu que vous accrochez dans votre salon ». Ses photos sont Pop colorées, avec une dimension urbaine et surtout : la toile est une femme nue.
Ses modèles sont belles parce qu’imparfaites, fragiles. “Je ne suis pas en quête de perfection », dit-il. « Une fille doit être jolie et par-dessus tout, il faut quelque chose dans les yeux, ce qui est beaucoup plus important que la beauté formelle. C’est ce qui importe finalement dans un nu”. Plus récemment les fonds peints ont quittés le carrelage pour la toile. Ces toiles créées pour l’œuvre Photo Graphique, sont présentées comme pièce unique associée à un tirage grand format.

Catalogue en ligne.

Infos pratiques

Jean Roch : le clip de In the Name of Love avec Nayer et Pitbull
Les rendez-vous de mars à la Dorothy’s Gallery : photographies, littérature et musique
Avatar photo
Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration