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Les vernissages de la semaine du 4 mars

Les vernissages de la semaine du 4 mars

06 March 2014 | PAR Eugenie Belier

Une fin de semaine chargée en vernissage en tout genre, de Paris à Rimini, au programme des performances, de la photo, de la philosophie et bien d’autres surprises…

 

Jeudi 6 mars vernissage de l’exposition espace à la galerie la(b) artyfact. Exposition de photographie réunissant plusieurs artistes qui y dévoilent leur vision de l’espace, de l’environnement qu’ils habitent et qu’ils observent; la place de l’objet qu’ils représentent, la relation qu’ils entretiennent avec leur paysage… de 17 à 23h, 9 rue Forest dans le XVIIIe.

Ne manquez pas ce soir la performance de plus de 50h de l’artiste indien Nikhil Chopra, Intitulée “la perle noire” en référence à la mythique danseuse des années folles Joséphine Baker, et au bateau du pirate rock and roll Jack Sparrow ! Se peignant entièrement en blanc pour commencer comme une toile vierge, l’artiste transforme peu à peu tout son univers en peinture réelle : le moindre accessoire devenant ainsi une figure composante d’une nature morte. Dans le cadre de l’exposition collective inventing future à la galerie GB agency, 18 rue des 4 fils dans le IIIe.

Ce soir c’est aussi le vernissage de la print party qui aura lieu du 7 au 15 mars dans la galerie MFC Michele Didier au 66 rue Notre Dame de Nazareth. Le Pseudonym Project/Paris s’inscrit dans la suite du Pseudonym Project/ New York qui eut lieu en 2010. 11 prints inédits à vendre au prix unique de 295e et présenté sous un pseudonyme. Une acquisition à faire selon son intuition et goût purement personnel !

Samedi 8 mars à la galerie Martine Thibault Châtre au 4 rue de Saintonge, l’artiste Michel Paysant présente voir l’invisible, dire l’indicible jusqu’au 26 avril. Une création qui présente matériellement une approche phénoménologique de l’oeuvre d’art, illustrant le vécu du spectateur, cherchant à re-produire le vécu de la conscience dans la perception de l’oeuvre d’art. Entre art et métaphysique, on joue à surpasser l’ineffable et à exposer la perception. Une exposition à ne pas manquer, une recherche pertinente et étonnante à rapprocher de l’oeuvre de Merleau Ponty.

Ce samedi, vernissage aussi de l’exposition Post-op du perceptuel au pictural. 1958-2014
à la galerie Emmanuel Perrotin au 76 rue de Turenne. La galerie réunit plus d’une vingtaine d’artistes pour présenter ce mouvement pictural peu connu qu’est le post-op et retraçant ainsi son historicité.
Dans la suite de cette exposition vous trouverez à la galerie Florence Loewy, l’exposition Op & Post-op Editions qui présente des livres d’artistes et des éditions du mouvement post-op. 9 rue de Throtigny jusqu’au 12 avril.

Vernissage de l’exposition inventaire de Paul van der Eerden, exposition de dessins visant à exprimer la condition humaine mais aussi le côté absurde de la vie quotidienne. L’artiste non artiste (puisqu’il n’accepte pas cette détermination), cherche à exprimer les motifs qu’il trouve en lui et que nous portons tous aussi, comme les pulsions sexuelles ou auto destructrices. Un ensemble presque onirique et froid voulant aller au plus proche de l’intime humain. Galerie Bernard Jordan, 77 rue Charlot, jusqu’au 9 avril.

Vernissage autour de l’oeuvre de Hans Peter Feldman rassemblant différentes oeuvres, notamment des objets, posés sur des socles. Feldman est connu pour être le rebelle de l’art contemporain, se moquant des règles du marché de l’art il ne signe ni ne date ses oeuvres auxquelles il ne donne d’ailleurs jamais de titre. A voir absolument à la galerie Marine Aboucaya, 5 rue Sainte Anastase, jusqu’au 19 avril.

Enfin pour ceux qui auront la chance d’être ce week-end sur la côte italienne, samedi soir aura lieu le vernissage de l’exposition de la jeune mais non moins talentueuse artiste Maya Ines Touam l’orient du féminin ou l’oriente del femminile, exposition de photographies et installation cherchant à dévoiler la féminité orientale, en doublant la vision d’un point de vue occidentale. Des photos poétiques et légères qui présentent la mystique d’une féminité cachée et secrète qui hante pourtant les débats et les médias de notre société. Une ambivalence trouble et magnifiée.
Via S. Gionevale 86 Viserba. Rimini

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