Les parfums de Grasse et le reggae au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Depuis le lundi 26 novembre, et jusqu’à demain, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se tient à Maurice. En tout 24 Etats membres sont réunis pour examiner les 40 demandes d’inscription, et déjà 20 ont été acceptées dont les parfums de Grasse et le reggae de Jamaïque.
L’UNESCO a annoncé, mercredi 28 novembre, l’inscription au patrimoine culturel immatériel de la ville de Grasse (Alpes-Maritimes) pour son savoir-faire lié à la parfumerie. Une véritable victoire pour cette ville, mondialement connu pour ses parfums, puisque ses champs de fleurs sont menacées par les produits synthétiques ainsi que la pression foncière. L’inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel a pour but de sauvegarder et de représenter la multitude de traditions et de cultures transmises de génération en génération.
Hier, le Comité a fait savoir que le reggae de Jamaïque était désormais inscrit, lui aussi, sur cette prestigieuse liste. Ce style de musique, popularisé par Bob Marley, mélange plusieurs styles et influences du continent américain. Cette musique a, selon l’UNESCO, contribué “au discours international sur les questions d’injustice, de résistances, d’amour et d’humanité”. En autres, le khon, un théâtre masqué et dansé venant de Thaïlande, ou encore le mwinoghe, une danse joyeuse et instrumentale du nord du Malawi font parties des nouveautés inscrites à la liste du patrimoine immatériel.
Visuel : (c) Loïs Rakotonoera