Le Louvre rouvre ses portes sous la surveillance de la police
La grève des agents du Louvre a donc pris fin jeudi. L’objet de cette mise en veille était de dénoncer la situation d’insécurité qui règne dans l’enceinte du musée parisien.
Le Louvre a rouvert ses portes jeudi, sous la surveillance de policiers en uniforme, suite à une grève de ses agents la veille pour protester contre la recrudescence d’agressions et de pick-pockets à l’intérieur du musée français.
C’est donc encadré par la présence d’une vingtaine de policiers en uniforme patrouillant dans l’enceinte du musée que sa réouverture a pu avoir lieu. Dissuasive selon la direction du musée, cette présence rassurerait les touristes et les agents qui sont les premières victimes des pick-pockets qui sévissent à l’intérieur du musée parisien. Plusieurs agents ont ainsi déclaré, selon le Monde, subir “crachats, insultes, menaces et coups” et auraient porté plainte à plusieurs reprises, sans succès.
Cependant il semblerait que tous les doutes ne soient pas levés avec cette seule présence policière. Ainsi une femme travaillant pour le musée «doute que la présence de policiers en uniforme suffise à résoudre le problème» dans des propos repris par Libération et affirme que “si ce n’est pas le cas, nous nous remettrons en grève».
Visuel : (c) Abn