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L’agenda culture de la semaine du 11 mai

L’agenda culture de la semaine du 11 mai

11 May 2015 | PAR Flora Vandenesch

Cette semaine, le cinéma est à l’honneur avec l’ouverture du festival de Cannes ce mercredi. Parmi les autres temps forts, la nuit européenne des musées fête sa 11e édition et l’univers de la chorégraphe Pina Bausch se déploie au théâtre de la Ville avec Nelken. Vous pourrez aussi découvrir le street artiste espagnol Escif sur les berges de Seine, le chanteur canadien Patrick Watson au café de la Danse, le compositeur Christophe Chassol à la Gaité Lyrique ou encore participer à un workshop au Centre Pompidou avec le collectif La Horde. Une belle semaine en perspective!

Cinéma :

– Festival de Cannes, du 13 au 24 mai

Pour la 68e édition du festival de Cannes, la rédaction de Toute La Culture plonge dans les salles obscures et ausculte la croisette pour vous, en mots et en images. Cette année, le festival sera présidé par un duo de réalisateurs, les frères Joel et Ethan Coen. La Tête haute, le film de la réalisatrice Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve et Benoît Magimel, sera projeté en ouverture du festival.

En compétition :

– Dheepan (titre provisoire) de Jacques Audiard
– La loi du marché, de Stéphane Brizé
– Marguerite et Julien, de Valérie Donzelli
– Carol, de Todd Haynes
– Nie Yinniang (The Assassin) by Hou Hsiao Hsien
– Umimachi Diary (Our Little Sister), de Hirokazu Kore-Eda
– Shan He Gu Ren (Mounatains May Depart), de Jia Zhang-Ke
– Macbeth, de Justin Kurzel
– The Lobster, de Yorgos Lanthimos
– Mon roi, de Maïwenn
– Mia Madre, de Nanni Moretti
– Tale of tales, de Matteo Garrone
– Saul Fia (Le fils de Saul), de Laszlo Nemes
– Louder Than Bombs, de Joachim Trier
– La Giovinezza (La jeunesse), de Paolo Sorrentino
– The Sea of Trees, de Gus van Sant
– Sicario, de Denis Villeneuve
– Chronic, de Michel Franco
– Valley of Love, de Guillaume Nicloux

Un certain regard :

– Fly away solo, de Neeraj Ghaywan
– Kishibe No Tabi (Journey to the Shore), de Kiyoshi Kurosawa
– Hrùtar, de Grímur Hakonarson
– Je suis un soldat, de Laurent Larivière
– Zvizdan (The High Sun), de Dalibor Matanic
– The Other Side, de Roberto Minervini
– Un Etaj Mai Jos (One Floor Below), de Radu Muntean
– Mu-Roe-Han (The Shameless), de Oh Seung-Uk
– Las Elegidas (The Chosen Ones), de David Pablos
– Nahid, de Ida Panahandeh
– Comoara (The Treasure), de Corneliu Porumboiu
– Chauthi Koot (The Fourth Direction), de Gurvinder Singh
– Madonna, de Shin Suwon
– Maryland, d’Alice Winocour

Art :

– Nuit européenne des musées, le 16 mai

Pour sa 11ème édition, la Nuit européenne des musées propose l’ouverture gratuite de plus de 1300 musées en France, et près de 3400 en Europe. La Nuit des musées 2015 aura lieu le samedi dans toute la France. La Maison de Balzac ouvrira ses portes pour une carte blanche à l’actrice Jeanne Balibar, en interaction avec la très belle exposition “L’Écriture dessinée”. On pourra entendre résonner entre les murs de la Maison de Balzac la voix envoûtante de la comédienne. Elle lira des textes de Balzac, réactivant la mission écrite de cette maison désormais consacrée à l’art et aux liens entre les auteurs et les artistes, comme en témoigne l’exposition L’Écriture dessinée.

A la Maison de Balzac, 47 rue Raynouard (16ème). A 21h, sans réservation dans la limite des places disponibles

Musique :

– Patrick Watson, le 13 mai

Très attendu, tantôt planant, tantôt brut, “Love Songs for robots” est le cinquième album du Canadien Patrick Watson. Le chanteur et pianiste de Montréal est en concert pour présenter ce nouvel opus. Patrick Watson parvient de sa voix douce et fluette à provoquer toute une foule de sentiments, marqués par une grande douceur. “Le côté “robots”, c’est la réaction quasi mécanique”, dit-il, provoquée en lui par la musique qu’il écoute au quotidien et qui influence son écriture. En tournée pour une série de dates, il fait un passage à Paris.

Au Café de la Danse, 5 Passage Louis-Philippe (11ème). tel : 01 47 00 57 59

– Iñigo Montoya!, le 12 mai

Release Party au Monseigneur pour Iñigo Montoya! qui sort son premier EP InÞigEP01 le 18 mai. Lors d’un live remarqué au Petit Bain, en avril dernier, le groupe dévoile son electro-rock sauvage et savante où fourmillent rythmes tribaux, voix illuminées et samples hypnotiques. Pour ce nouveau live, Iñigo Montoya! a trouvé un allié de choc en la personne d’Adrien Pallot, sorcier du son qui s’est illustré chez La Femme, Fauve, Moodoïd ou encore lors de la dernière Red Bull Music Academy à New York. Bien implantés dans le circuit, Pierre Plantin et Quentin formaient Mungo Park, Louis Delorme est batteur chez Blind Digital Citizen, et Adrien Pallot a produit les albums de La Femme, de Moodoïd, de Grand Blanc, de Caandides, les quatre garçons ont su se nourrir de leurs expériences passées, et font de la pop comme d’autres partent en safari (sans clôtures).

Au Monseigneur, 94 rue d’Amsterdam (9ème).

Cristophe Chassol, les 11 et 12 mai

Tricatel fête ses 20 ans avec le nouvel album de Christophe Chassol, intitulé Big Sun, véritable hommage à la Martinique où il continue son projet d’harmoniser les bruits et sons de la rue, dans un genre qu’il qualifie d’« ultrascore ». Pianiste, compositeur, arrangeur et directeur musical (de Phoenix et Sébastien Tellier), le charismatique Christophe Chassol puise son inspiration dans des compositions de Stravinski à Steve Reich en passant par Ennio Morricone, Miles Davis ou The Cure. Artiste français parmi les plus fascinants de ces dernières années, il est l’auteur d’albums surprenants enregistrés autour de sons glanés lors de ses voyages.

A l’Européen, 5 Rue Biot (17ème). tel : 01 43 87 97 13

Danse :

– Nelken, de Pina Bausch, Tanztheater Wuppertal Cie, du 12 au 17 mai

Avec la complicité de Peter Pabst, Pina Bausch a porté la plus vive attention aux environnements scénographiques, et le tapis d’œillets qui couvre le plateau de Nelken contribue à immortaliser certaines images. Assez rares sont les artistes dont on peut dire que l’œuvre, considérée dans sa globalité, forme un univers en soi. Tel est évidemment le cas de Pina Bausch, avec la sève nourricière du Tanztheater, qu’elle a inventé et qui a irrigué chacune de ses créations, et où aura compté, tout autant, le choix des environnements scénographiques. Après les premiers spectacles, conçus avec Rolf Borzik, une longue complicité s’engage avec Peter Pabst. Nelken, en 1982, est assurément un coup de maître. Les milliers d’œillets fichés au sol, qui constituent le plateau de Nelken, vont contribuer à graver à jamais certaines images dans la mémoire.

Au Théâtre de la Ville, 2 Place du Châtelet (4ème). tel : 01 42 74 22 77

– Workshop Tout commence par une gavotte, (La Horde), du 16 au 27 mai

(La) Horde investit le Studio 13/16 tout le mois de mai. Une manière de découvrir comment fonctionne un collectif et comment ses quatre membres articulent leur pensée et leur savoir au profit d’une œuvre. Danse populaire est aujourd’hui synonyme de partage numérique. Les workshops ont pour but de réagir aux tutoriaux de danse se développant sur le réseau internet, de la gavotte au pantsula en passant par le jumpstyle. Les participants créent leurs propres vidéos qui seront diffusées après chaque atelier sur une chaîne Youtube spécialement ouverte pour l’occasion. Choix de musiques, création de décors, tournage et montage vidéo sont autant de moments qui participent à la danse. A l’occasion de la Nuit Européenne des Musées, (La)Horde a une carte blanche. Plus d’informations ici.

Au Centre Pompidou (Studio 13/16), Workshop, Place Georges-Pompidou, (4ème). tel : 01 44 78 12 33. Tous les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h. Gratuit, sans réservation, dans la limite des places disponibles

Autres :

– Berges de Seine, jeudi 19 mai

A l’occasion de la Fête de l’Europe 2015, le street artist espagnol ESCIF investit le mur d’ardoise sur les Berges de Seine. À l’exemple de l’artiste britannique Banksy, le street artiste espagnol Escif aime lui aussi réaliser des œuvres de manière anonyme afin de délivrer au travers de ses balades en ville des messages et des illustrations pleins de poésie. Parés de jolies couleurs pastels, les dessins sont faussement naïfs et véritablement poétiques. Visions décalées de la société, œuvres surréalistes ou encore illustrations fantaisistes viennent ainsi embellir les murs de la ville espagnole de Valence, là où réside l’artiste. Pour plus d’informations, voir ici.

Aux Berges de Seine, Port de Solférino, Port des Invalides et Port du Grand Caillou. Accès libre.

Visuels : Creative Commons

Infos pratiques

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