Sorties cinéma de la semaine du 23 avril
Beaucoup de très beaux films cette semaine, notamment States of Grace et Dans la cour, deux films américain et français sur les failles humaines et intimes.
Aujourd’hui sort le très attendu States of Grace récompensé par le prix du meilleur film et de la meilleure actrice au festival de Locarno et acclamé à Deauville, ce film raconte avec délicatesse, réalisme et beaucoup de sensibilité la vie dans un foyer pour adolescents en difficulté. Un film fort, débordant de vie qui ne s’apitoie jamais sur les faiblesses des hommes.
[States of Grace, de Destin Cretton. Avec Brie Larson. 1h36] [rating=4]
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Côté cinéma indépendant américain on retrouve aujourd’hui Night Moves, Grand Prix du festival Deauville, thriller écologique avec l’impressionnant Jesse Eisenberg (The social network). Le réalisateur Kelly Reichardt nous livre ici un film parfaitement interprété par les différents acteurs, sur la destruction d’un barrage hydroélectrique par trois jeunes activistes écologistes, une réussite !
[Night Moves, de Kelly Reichardt. Avec Jesse Eisenberg, Dakota Fanning, Peter Sarsgaard, 1h47]
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De ce côté si ce l’Atlantique c’est aujourd’hui que sort Dans la cour, film de Pierre Salvadori avec Catherine Deneuve. Le réalisateur des Apprentis parle ici de la dépression d’une manière peu commune. Deneuve touche et bouleverse dans sa douce folie, chaque personne de l’immeuble apporte son lot de surprise, une cour représentative d’un crâne fou, une de ces folies émouvantes.
[Dans la cour, de Pierre Salvadori. Avec Catherine Deneuve, Gustave Kervern, 1h37] [rating=4]
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En cinéma français vous pourrez aussi voir de la romance cette semaine avec Une rencontre nouveau film de Lisa Azuelos (LOL). Ici Sophie Marceau et François Cluzet forment l’un de ces couples impossibles du cinéma, un film mêlant passé et présent, fantasme et réalité, mais auquel il manque semble-t-il un petit grain de folie.
[Une Rencontre, de Lisa Azuelos. Avec Sophie Marceau et François Cluzet, 1h21]
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Côté polar vous pouvez aller voir 96 heures dans lequel Niels Arestrup et Gérard Lanvin font s’inverser les rôles, c’est le truand qui domine et contrôle le flic, un bon début qui aurait pu voir le développement d’un très bon huit-clos mais qui se perd malheureusement dans des révélations improbables, qui plombent la crédibilité du film.
[96 heures, de Frédéric Schoendoerffer. Avec Niels Arestrup, Gérard Lanvin, 1h36]
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C’est aussi aujourd’hui que sort L’été des poissons volants, première fiction d’une réalisatrice chilienne qui livre dans un récit confus de belles images fantasmagoriques de la forêt chilienne et des conflits internes du pays. Malheureusement le sens se perd dans un refus d’offrir au spectateur certaines clefs de compréhension.
[L’été des poissons volants, de Marcela Said. Avec Gregory Cohen, Francisca Walter, 1h35] [rating=2]
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Le premier film d’Agnès B (utilisant ici son vrai nom Agnès Troublé) divise quant à lui la critique. Je m’appelle Hmmm raconte l’histoire d’une jeune fille qui fuit un père prédateur et se fait recueillir par un routier écossais. Entre premier road-movie maîtrisé, et essai cinématographique dur à regarder et parfois pédant et bobo la critique hésite, à vous de juger !
[Je m’appelle Hmmm, d’Agnès Troublé. Avec Lou-Lélia Démerliac, Sylvie Testud, 2h]
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Aujourd’hui sort le film Noor acclamé au festival Chéri-Chéries, film de fiction flirtant avec le documentaire et s’inspirant de l’histoire vraie de son acteur principal le film raconte le parcours initiatique d’un Khusras (communauté transgenre du Pakistan) qui décide de changer de vie et de trouver une femme qui l’acceptera tel qu’il est. Un magnifique film entre documentaire, road-movie et conte, à la sérénité contagieuse.
[Noor, de Ça?la Zencirci & Guillaume Giovanetti. Avec Noor, 1h18]
