Lorie nue dans Paris Match : le choc des photos
Chanteuse française la plus calamiteuse et insupportable depuis Sandy Valentino, la Sheila des années 2000 semble ne pas seulement se contenter d’infliger sa voix et ses mélodies laxatives. C’est maintenant sa nudité quelconque qu’elle nous envoie à la face… Au moins, Sheila n’avait imposé cela à personne.
Lorie, dont le dernier album sorti en 2007 s’était vendu à 120 000 exemplaires et qui se diversifie à présent (en épousant la prestigieuse carrière de comédienne de télé sur TF1…) poursuit donc son chemin, guidée par les clichés carriéristes les plus éculés.
C’est moins comme has-been qu’elle se dénude (ce qu’on pourrait appeler la « stratégie Playboy ») que pour la jouer « I’m not that innocent », façon Britney Spears. Genre « J’assume ma féminité, donc je me montre à poil dans la forêt ». Ô art superbe des vedettes sans talent de se vautrer dans les billevesées et clichés éculés comme Lova Moor se roulait nue dans la rosée.
Paris Match, responsable du forfait, nous fait en effet subir le choc des photos en publiant la nudité de l’inutile blonde, dans la forêt, dans le ruisseau… Ce qui, en terme d’émoi érotique, a moins à voir avec une corrégienne Vénus qu’avec ce que provoquerait un carambar fondu sur un mur de grès au soleil d’août. Lorie, ce n’était vraiment pas nécessaire. Comme ta musique, en fait.
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6 thoughts on “Lorie nue dans Paris Match : le choc des photos”
Commentaire(s)
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Benedicte
Article nul, gratuit, puéril, stupide.
Mikaël Faujour
Commentaire profond, riche, adulte, pertinent.
Super Sasha
Article inventif, réaliste, trendy.
Amelie Blaustein Niddam
Sandy Valentino…je l’avais oublié….et maintenant je vais avoir ça dans la tête…
pourquoi pourquoi ça n’arrive qu’à moi? merci Mickael!
Lili
Le problème, c’est que des gens achètent ça…
Mikaël Faujour
Le problème c’est que des gens produisent Lorie et Matt Pokora et Léa Castel (et avant Alliage, G-Squad, Tragédie, Willy Denzey…) et tant et plus, parce qu’ils prennent le grand public pour un tas de cons sans goût prêt à écouter de la fast-music sous-produite comme on bouffe du fast-food ; et, hélas ! des hordes d’adolescentes sans culture musical (faut bien commencer par qqch) se précipitent comme pour le confirmer.
Et pendant ce temps, des groupes de grande valeur, qui devraient faire la fierté de la scène française et taire ceux qui prétendre qu’il n’y a rien en France, qui devraient en tout cas vivre de leur art, — hé bien, ces artistes vivotent, parfois renoncent tout bonnement. Et les producteurs ne sont pas seuls responsables : les médias sont d’une couardise et d’une frilosité qui ne cesse de s’accuser depuis une bonne quinzaine d’années. Pendant ce temps, pour un Moriarty qui perce par miracle (alléluïa), combien de groupes de grande valeur qui pourrissent dans un silence de médias qui plongent dans la fosse à purin et nous éclaboussent, sur le modèle NRJ/Skyrock (la mal nommée)? Pour un Gérald de Palmas roi de fadeur, combien de My Internal Playground, de Cowboys From Outer Space, de Bikini Machine, de Wendy Code, de Starboard Silent Side et j’en passe…?
L’injustice est dans le triomphe des médiocres et le cynisme de ceux qui devraient promouvoir le talent mais ne sont que des déversoirs à merde.