
Vous reprendrez bien un peu de Serge Gainsbourg ?
Ne vous affolez pas, nous n’avons pas retrouvé dans les archives d’une radio, dans les cartons de son fils Lulu, une partition ou un enregistrement posthume du maître Gainsbourg. Il s’agit seulement de la mise aux enchères, par la maison Sotherby’s, d’un “ensemble de manuscrits, de photographies et de memoriabilia” du chanteur.
La vente aura lieu le mercredi 9 novembre. Parmi les éléments proposées, on retient quelques pièces maîtresses comme les manuscrits de Love on the boat ou Sorry Angel,un billet de banque de 500 Francs déchiré et comportant l’autographe de Gainsbourg voire une de ses vestes militaires porté lors d’un tournage.
La maison de vente Sotherby’s attise la curiosité et la convoitise en précisant que « Le plus extraordinaire est sans doute le brouillon manuscrit de la sexuelle Love on the beat de 1984 en deux pages, comportant de très nombreuses variantes et corrections de la main de l’artiste, et estimé entre 12 000 et 18 000 euros, tout comme le manuscrit définitif de la poignante Sorry Angel, qui évoque sa rupture avec Jane Birkin ».
A ce prix là, s’il s’avère que l’or n’est plus une valeur refuge, les souvenirs de Serge Gainsbourg, manuscrits, brouillons et caetera, pourraient devenir pour leurs nouveaux propriétaires, un investissement bien plus rentable, distrayant et surtout mythique que l’or froid.
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