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Zébrures d’automne : les lauréat.e.s sont…

Zébrures d’automne : les lauréat.e.s sont…

26 September 2022 | PAR Julia Wahl

La journée commence aux Zébrures d’automne avec la remise des différents Prix.

Le Prix RFI Théâtre est ainsi attribué à l’écrivaine haïtienne Gaëlle Bien-Aimé pour son livre Port-au-Prince et sa douce nuit. Le jury, présidé par la comédienne Odile Sankara, a notamment salué « une ode à la vie “où l’amour fait un pied de nez au malheur ” comme l’écrit l’autrice. Une pièce atmosphérique, hyper visuelle où, de bout en bout, la ville plongée dans une nuit inquiétante s’invite dans le huis clos de ce couple aux noms hérités de la mythologie vaudou. Une pièce où l’écriture traverse tous les registres de la langue, quotidienne, érotique et poétique » (communiqué de presse RFI). 

Le Prix SACD a été remis pour sa part à l’autrice guyanaise Emmelyne Octavie. Un prix annoncé par Marie-Do Fréval, qui a salué une écriture de “vitalité et d’avenir”. 

Gaëlle Massicot-Bitty, représentant l’Institut français, a annoncé les lauréat.e.s du dispositif Des mots à la scène, dispositif de soutien aux écritures francophones du sud. Elle a souligné l’importance des femmes parmi les gagnant.e.s : sur dix-sept auteur.rice.s, dix sont des femmes ! Voici les heureux.ses sélectionné.e.s : El Ajouad / Les Généreux – Benhamamouch Jamil (Algérie), Femmes Puissantes – Marjorie Delle-case et Opoya Sylvana (France – Guyane), Fajar, ou l’Odysée de l’homme qui rêvait d’être poète Adama Diop (Sénégal), Grand Blanc – Vincent Fontano (La réunion), Les Dix mille couleurs du refus – David-Minor Ilunga et Way Tinah (RDC), Objet – Laura Sheilla Inangoma (Burundi), A titre provisoire – Itela Albertine (RDC), Blind spot : constante macabre – texte de Halabi Hassiba , mise en scène de Karemera Carole Ishyo Arts Centre (Algérie – Rwanda), Le Corps de Jésus – Hamza Lenoir (Mayotte), Donang – Madjitoubangar Bonaventure (Tchad), Rien ne vous oblige à faire de ma peine une chanson – Linda Maroy Elizabeth (RDC), Méandres – Muziramakenga Natacha (Rwanda), Mère prison – Emmelyne Octavie (Guyane), Fissures – Oumarou Aboubacari Bétodji Béto Bétodji (Niger), Conversation avec Joséphine – Pourpoint Maroussia  (Martinique), La plus secrète mémoire des hommes – adaptation du texte de Mohamed Mbougar Sarr par Aristide Tarnagda (Sénégal – Burkina Faso), Celles qui reviennent – de Pelphide M. S. Tokpo  mis en scène par Odjèbï Adékambi Zinsou  (Béni). 

Visuel : Emmelyne Octavie (c) Christophe Péan

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Julia Wahl
Passionnée de cinéma et de théâtre depuis toujours, Julia Wahl est critique pour les magazines Format court et Toute la culture. Elle parcourt volontiers la France à la recherche de pépites insoupçonnées et, quand il lui reste un peu de temps, lit et écrit des romans aux personnages improbables. Photo : Marie-Pauline Mollaret

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