Soirée : Dancefloor Heroes à la Machine du Moulin Rouge le 2 avril

A l’occasion de sa 7ème édition, les QWARTZ présentent leur soirée DANCEFLOOR HEROES ; et les premières dates françaises pour ACTRESS (UK), THE MIRACLES CLUB (US), et JULIO BASHMORE (UK). ANTHONY ‘SHAKE’ SHAKIR fait parti de la première génération de Détroit, sans doute à cause de la singularité de ses productions, mêlant le hip-hop à la musique électronique, abordant la techno comme de la soul music. Jeune duo franco-suédois qui fait du corps son affaire, BERNADOTT a mis du temps à dégager son identité de la masse d’influences qui les habitait (post punk, disco, musique concrète, UK hardcore et dub).

Actress

Producteur londonien, Darren J. Cunningham aka Actress, est sans doute l’un des plus talentueux à l’heure actuelle : co-fondateur du label Werk Discs, respecté et acclamé pour ses sorties de Zomby et Lukid, il a publié l’audacieux Hazyville en 2008 suivi de l’excellent Splazsh en 2010 sur Honest Jon’s, le label de Damon Albarn. Il a donné quelques lives mémorables à la Fabric aux côtés de Juan Atkins, Kode 9 et Flying Lotus. Actress qualifie lui-même sa musique de ‘R&B concrète’. Ses intrigantes abstractions et ses compositions austères révèlent des morceaux parfaitement maîtrisés aux sonorités afro-futuristes. Un live exaltant en perspective !

Anthony ‘Shake’ Shakir

Avant même de commencer à parler d’Anthony ‘Shake’ Shakir, il faut avoir à l’esprit qu’il fait partie des quelques producteurs qui ont inventé la techno. Rien que ça. Originaire de Detroit, il était là au début des années 80, à la naissance du nouveau courant, participant activement à l’aventure quoique discret. Il reste encore aujourd’hui méconnu parmi la première génération de Détroit, sans doute à cause de la singularité de ses productions, mêlant le hip-hop à la musique électronique, abordant la techno comme de la soul music. D’autant que ses meilleures sorties qui ont été publiées sur son propre label Frictional Recordings et sont pour la plupart épuisées. Le coffret d’anthologie ‘Frictionalism 1994-2009’, sorti l’an dernier sur Rush Hour Recordings, annonce un retour éclatant.

Bernadott
Jeune duo franco-suédois qui fait du corps son affaire, Bernadott a mis du temps à dégager son identité de la masse d’influences qui les habitait. C’est en passant le post punk, la disco, la musique concrète, le UK hardcore et le  dub à la moulinette de la Chicago house et du post-dubstep qu’ils tiennent une proposition originale, encore confidentielle mais déjà prisée des DJ les plus courus.

Julio Bashmore

Découvert il y a un an sur  le label de Claude Von Stroke, Julio s’affirme depuis comme l’évidence de ce début d’année, dépositaire d’une house hybride stylée, croisement de Future Garage passé par Chicago et Daft Punk. DJ dans l’âme, il n’oublie jamais la musicalité, et son dernier EP généreux en basses (Bristol oblige!) semble bien parti pour tracer la voie de la musique qui va nous faire danser en 2011, un pas dans le futur sans oublier un coup d’œil dans le rétro pour les vieux grincheux.

The Miracles Club

Eminente  membre de Jackie-O Motherfucker, Honey Owens s’était jusqu’alors plutôt faite remarquer dans le drone rock psyché et l’avant-garde. Mais depuis un an, c’est presque naïvement que son nouveau groupe se jette à corps perdu dans le tourbillon de la dance music des années 80/début 90. Et quoi de plus charmant : des noise hippies référençant la musique du corps de l’acid house, de l’Hacienda, de Lisa Stanfield, de Todd Terry, voire de Soul II Soul, avec le sentiment qu’ils la redécouvrent en temps réel pour y appliquer leur grille de lecture, forcément «stupéfiante». Le tout en live pour la première fois en Europe !