
Lisa LeBlanc, la hard-folkeuse poète
Coup de coeur des Franco-Folies de Montréal en 2012 et disque d’or au Québec, l’acadienne de 23 ans qui se définit comme “semi-exotique” au Canada livre enfin son album en France. Authentique, énergique et sympathique. Sortie le 25 mars et en concert le 26 et 27 mars à la Boule noire
La couverture de l’album est on ne peut plus explicite : illustrée par des santiags, une vache, une quille ou encore un épi de maïs, les influences de Lisa LeBlanc se devinent facilement. Issue d’un village de 49 habitants du Nouveau Brunswick où la musique est un passe-temps depuis petite, le but de Lisa LeBlanc est simple : chanter autant qu’elle le peut. C’est d’ailleurs durant ses études à l’Ecole Nationale de la Chanson de Montréal qu’elle a écrit et composé les chansons de son album.
Mélange de country, rock et folk, ses mélodies sont enjouées et prenantes et tournent vers le folk-trash. Langage franc, elle chante en chiac, mélange d’anglais et de vieilles expressions de français qui traduisent sans fard son univers. Elle parle d’amour et de fromage dans les mêmes morceaux, et la petite pincée de noirceur dans ses textes sincères est vite effacée par la portée de sa voix et son jeu rythmique de banjo. Sans chichi ni chansons de fifilles, la hard-folkeuse peut aussi faire de la poésie et jouer sur le registre de la mélancolie, et transmet ses tunes qu’elle joue lively. A s’imaginer sur la transcanadian highway à faire du stop en attente d’un truck qui vous emmenera à travers les routes bordées de pins à perte de vue.
Visuel : (c) pochette de l’album