
Jazz sous les Pommiers, 31ème ! Clap !
Voilà c’est parti, comme par magie le froid s’arrête en gare de Lison et le ciel est totalement bleu. Voilà de bons augures pour cette nouvelle édition qui en a besoin.
En conférence de presse ouverte par le formidable autant que sympathique Denis Lebas, directeur depuis 1986 du festival, les nouveautés comme les craintes sont annoncées. Seulement 13 concerts complets sur les 48. La faute au temps froids des derniers jours, aux préoccupations électorales… Pour les indécis, cela est plutôt une jolie nouvelle. Il reste par exemple de la place pour le second concert de Pink Martini ou pour Marcus Miller.
La situation est quand même remarquable. Comme chaque année, la petite ville de 10000 habitants vit au rythme du Jazz. Sur les 414 personnes travaillant pour le festival, seulement 150 sont professionnelles. Le festival tient aussi grâce à une implication formidable des bénévoles. Du point de vue des gros sous, 1,7 million de budget tout de même, le festival est autofinancé à hauteur de 51%, l’affaire est donc belle.
De plus en plus grand, de plus en plus pro. Les artistes viennent de tous horizons, cela soulève de nouvelles questions logistiques résolue avec brio : une salle de presse, un espace repos pour les chauffeurs, un lieu dédié aux mamans, une nouvelle salle de concert, “la guérie” qui accueillera les concerts des parfums en fin de festival. Egalement une salle de répétition supplémentaire, une correction acoustique de la caves des Unelles où les fêtes se prolongent tard sous fond de jazz, mais aussi, cette années de DJs.
Pour les initiés, sachez que la tradition de la tartine reprend dans ladite cave et que le bar du festival est décoré de vaches et… de pommes !
Pour 2013, le projet de s’abonner en ligne est vivant. C’est ça Jazz sous les Pommiers, un temps d’avance permanent. Laissons tout de même commencer cette édition avant de penser à l’année prochaine !
Bon festival !
Visuel (c) ABN