
Astropolis, quel bilan 2017 ?
Début juillet a eu lieu le festival de musique électronique Astropolis, retour sur un festival qui sait, chaque année, se réinventer.
Des festivaliers toujours présents :
Encore une fois le rendez-vous n’a pas été manqué, c’est près de 21 000 festivaliers qui ont envahi la ville début août pour célébrer la diversité de la musique électronique.
Les foules ont notamment été présentes lors des événements gratuits du week-end, les spectacles du vendredi soir ont fait salle comble (que ce soit à la Carène ou à l’Astroclub). La fréquentation a malheureusement été en légère baisse à l’événement phare du festival, la nuit au manoir de Keroual. Près de 10 000 personnes ont tout de même atteint les bois de la région de Brest, même si la météo, assez mauvaise depuis plusieurs années a pu être un frein pour certains festivaliers !
Des temps forts marquants :
La multiplicité des événements présentés permet d’offrir aux festivaliers une variété de temps forts tout au long du week-end :
L’Astroboom, événement gratuit qui s’adresse aux enfants, animé cette année par le français Jacques.
L’open-air de Beau Rivage (lui aussi gratuit), avec une vue magnifique sur le port et la rade de Brest. Malgré la pluie (assez récurrente depuis quelques années) cet open-air reste l’un des événements majeurs du festival.
La scène Templin, qui se révèle chaque année être le terrain de jeu des nouveaux noms de demain, cette année parrainée par Trunkline
La présence de Manu Le Malin à la scène Mekanik, toujours au rendez-vous depuis les débuts du festival. Des sets violents et maîtrisés qui ont donnés au fil du temps ses titres de noblesse à la scène trash du festival.
Enfin le set tant attendu de Jeff Mills, pape de la techno de Détroit qui pendant plus de deux heures à fait rêver les festivaliers d’Astopolis.
Une catastrophe manquée de peu :
Cinq artistes ont bien failli ne jamais atteindre le bois de Keroual. En effet, suite à une évacuation de l’aéroport Charles de Gaulle, de nombreux artistes ont été bloqués à Paris. Les organisateurs d’Astropolis 2017 ont toutefois très bien géré la situation, en faisant venir en urgence les artistes en taxi depuis Paris, où en switchant la time-line du festival. Finalement seuls Blawan et Pariah (le duo Karenn) n’ont pas pu atteindre Brest à temps pour participer au festival.
Nos attentes pour l’année prochaine :
Que le festival conserve son offre culturelle, tant lors des événements gratuits que lors des soirées payantes
Des choix visuels et décoratifs aussi audacieux que cette année (scène de la Cour magnifiquement entourée des pierres du manoir et décorée cette année par des fils blancs tendus au dessus du public, installation créée par le collectif Vortex-X)
Et enfin que le beau temps soit enfin de la partie !
Visuels (c) Maxime Chermat