
Le duo STAIRS : “Nous sommes très proches” (Interview)
Ils sont jeunes, ils sont frais, ils sont talentueux. Eh non, il ne s’agit pas d’un couple mais d’un duo de frère et sœur, tous deux passionnés de musique depuis leur tendre enfance. Samuel et Lucille forment le duo STAIRS. Repérés en 2015 par la chanteuse mexicaine Gloria Trevi, les deux jeunes artistes ont sorti en novembre dernier leur premier EP éponyme dans lequel figure le single Assis dans la nuit. Le duo prépare actuellement son premier album. Toute la culture a joint STAIRS par téléphone.
Toute la culture : Comment est née votre passion pour la musique à tous les deux ?
Samuel : Lucille et moi, nous sommes très proches. On a toujours chanté ensemble. On a toujours adoré chanter, regarder des comédies musicales, faire des spectacles… Au fur et à mesure, c’était évident qu’on en fasse notre métier.
Lucille : C’est vrai que, tout-petits, on faisait des spectacles pour notre famille, que ce soit pendant l’été ou à Noël. Ensuite, on a continué en postant des vidéos sur YouTube et tout est parti comme ça.
Vous avez été repérés par les producteurs Richard Seff et Valéry Zeitoun. Comment vous ont-ils remarqués ?
Samuel : On a été invités au Mexique par la chanteuse Gloria Trevi pour chanter lors de sa tournée en 2015. En rentrant de là-bas, nous avons écrit des chansons et on voulait les protéger. C’est ainsi qu’on a rencontré Richard Seff. Il a une société d’édition et son travail consiste à protéger les chansons des compositeurs. Du coup, il a bien voulu protéger nos chansons et il nous a dit : “Mais moi, je ne fais pas que ça. Je produis aussi de la musique et j’aime ce que nous faites. Je veux bien vous aider à travailler vos chansons.”
Votre premier EP éponyme est sorti en novembre dernier. Comment l’avez-vous travaillé ?
Lucille : Cela faisait un petit moment qu’on composait nos chansons avec Samuel. On a écrit les paroles et les musiques ensemble. Nous sommes allés ensuite au studio. On a bossé sur nos chansons pendant cinq ans. Nous, on aime raconter des histoires dans nos chansons.
Samuel : (Il poursuit) On veut aussi définir l’univers visuel qui est très important pour nous. En général, écrire une chanson, ça ne prend pas cinq ans. Mais définir un univers visuel prend beaucoup de temps. Nous étions très jeunes quand on a rencontré nos producteurs. Nous avions quinze et dix-sept ans. Maintenant, j’en ai 22 et Lucille 24. Aujourd’hui, on sait où on veut aller.
Comment votre EP a-t-il été accueilli à la fois en France et à l’international, notamment en Espagne ?
Samuel : En France, nos singles ont beaucoup été diffusés à la radio. Assis dans la nuit est passé sur Chérie FM et sur NRJ. Ça nous a beaucoup surpris car on ne s’attendait pas à ce que ça aille aussi loin. On a eu un million de streams cumulés sur Spotify. On s’est retrouvé au milieu d’artistes comme Patrick Bruel et Angèle. Ensuite, l’aventure a continué au Mexique et en Espagne. Depuis notre rencontre avec Gloria Trevi, on a de très bons contacts avec les médias espagnols et mexicains. On a eu beaucoup d’interviews là-bas notamment à la Televisa qui est l’équivalent de TF1 au Mexique. C’est une aventure incroyable !
Vous vous attendiez à un tel succès pour cet EP ?
Lucille : Non. Quand on sort un projet, on ne peut jamais prédire ce que ça va donner. Nous, on travaille nos chansons. On veut qu’elles ressemblent à notre idée de départ.
Samuel : Ce qui nous fait plaisir, ce n’est pas le fait qu’il y ait tant de médias qui parlent de nous mais plutôt qu’il y ait des gens qui écoutent ce qu’on fait. D’ailleurs, quand on s’aperçoit que nos chansons parlent aux gens, c’est incroyable.
Qu’est-ce que les gens disent de vos chansons ?
Lucille : Nous avons eu de très bons retours autant sur Assis dans la nuit que sur le reste de l’EP. Les gens disent de nos chansons que c’est frais, ça donne de la pêche et que ça met de bonne humeur. C’est important en cette période marquée par le Covid.
Vous avez sorti récemment le titre Petite flamme. Le clip a été tourné en partie dans un avion. De quoi parle cette chanson ?
Samuel : Cette chanson retrace l’été 2019 de moi et Lucille. Nous avions voyagé à travers l’Europe. On a tissé des amitiés incroyables qui durent toujours aujourd’hui. C’est une chanson qu’on voulait sortir en ce moment parce qu’avec la pandémie, on n’a pas pu voyager depuis un moment. Et avec Lucille, on s’est dit qu’on allait aider les gens à s’évader le temps d’une chanson.
Après l’EP, quelle est la prochaine étape pour vous ?
Lucille : On finalise notre premier album. Nous n’avons pas de date de sortie pour le moment.
Crédits visuels © : Agence Rise Up