
Chili: La fondation Neruda lance un appel à l’aide pour préserver les maisons du poète
Le 6 avril 2022, la fondation Neruda lance un SOS pour préserver les maisons-musées du poète. A cause de la pandémie, les maisons du poète Pablo Neruda ont eu l’obligation de fermer leurs portes. Une autorisation de réouverture a été accordée en septembre 2021. Mais le nombre de visiteurs est catastrophique…
Protéger l’Histoire
Un SOS pour la protection d’un héritage historique… La Fondation chargée d’administrer l’héritage du poète chilien Pablo Neruda a lancé le 6 avril un appel à l’aide pour assurer l’entretien des trois maisons-musées du prix Nobel de littérature dont les revenus ont fortement chuté en raison de la pandémie de covid-19. “Je ne souhaite pas envisager la fermeture des maisons de Neruda”, déclare Fernando Saez, le cœur lourd, à cause du peu de moyens déployés.
« J’ai grandi dans cette ville, ma poésie est née entre la colline et la rivière, elle a pris sa voix de la pluie et comme le bois, elle s’est croupie dans les forêts » Pablo Neruda (1904-1973).
Un lieu touristique majeur avec la mer comme source d’inspiration
Les trois maisons du poète situées sur la côte centrale du Chili, à Valparaíso, dans la station balnéaire d’Isla Negra, et à Santiago constitue une importante attraction touristique dans le pays. Elle compte environ trois cent cinquante mille visiteurs par an (avant le coronavirus).
Laissées telles que le poète les avaient imaginées, ces maisons abritent l’univers et l’âme de Pablo Neruda. Aucun détail n’est laissé au hasard, avec comme inspiration commune la mer. Elles abritent les innombrables collections du poète, accumulées pendant ses très nombreux voyages autour du monde : bouteilles, escargots, chauffe-pieds ou encore figures de proue.
Un poète à la fin tragique
Neruda décède le 23 septembre 1973, a quelques jours seulement du coup d’Etat qui a détrôné son ami Salvador Alliende (1970-1973). La cause officielle du décès serait liée à une “aggravation d’un cancer”. Une enquête menée par la justice chilienne n’exclut pas la possibilité d’un empoisonnement.
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