Paris secret et insolite de Rodolphe Trouilleux et Jacques Lebar
Texte de Rodolphe Trouilleux et photographies de Jacques Lebar
Cours cachées, impasses bucoliques, cloîtres oubliés, ateliers d’artistes, inscriptions mystérieuses
Derrière ces titre et sous-titre attractifs se cachent des réalités alléchantes comme l’incroyable escalier de l’église Saint-Etienne-du-Mont, le joli kiosque au sommet du jardin alpin du jardin des plantes, la mosquée de Paris, le boulet fiché dans la façade de l’hôtel de Sens, les castors de Plaisance et bien d’autres secrets surprenants que les auteurs nous présentent arrondissement par arrondissement en nous racontant l’histoire de chaque lieu.
Quelques nouveautés de l’édition 2012 à ne pas manquer: le carillon de la mairie du 1er arrondissement qui, si longtemps muet, résonne à présent à nos tympans, l’ancienne maison de Cuvier près du Jardin des Plantes, lieu où “les heures passent et la science progresse” selon la formule prophétique du chercheur mais aussi le très beau cabaret de Madame Grégoire, ancienne guinguette dont l’aspect kitsch et les portraits souvenirs vous feront revivre les grandes heures des chansons à boire. D’autres nouvelles surprises sont également à découvrir.
Pour Rodolphe Trouilleux, Paris est indissociable de sa vie depuis son plus jeune âge ainsi que vous pourrez le découvrir plus en détail en lisant son blog très bien documenté: http://parissecretetinsolite.unblog.fr/ crée justement à l’occasion de la première sortie de ce guide qui fut un tel succès qu’il a lancé l’auteur qui peut maintenant consacrer tous ses efforts à sa passion de Paris, certain d’être suivi par une cohorte de lecteurs fébriles, qui dévorent les derniers secrets de la capitale, qu’il leur dévoile avec autant d’ardeur que d’autres dégustent les potins mondains.
Il y a dans chacune des présentations de monuments de Rodolphe Trouilleux un enthousiasme, un art des mots qui nous donne tout de suite envie d’aller voir ce qu’il nous raconte. Prenons l’exemple de la page intitulée “un portail voyageur”. Ce portail sobre ancien n’attire pas plus l’attention que cela dans un Paris qui en compte de plus sculptés et originaux à priori. Pourtant, le titre choisi par Rodolphe Trouilleux nous dit tout de suite qu’il y a “anguille sous roche” et nous découvrons effectivement que ce portail a été maintes et maintes fois déplacé dans Paris pour commémorer la profession à laquelle il fait référence…Nous ne vous en dirons pas plus et vous laissons vous plonger à loisir dans la lecture de cette capitale dont les petites histoires font le régal des auteurs.