Fictions
Pour que rien ne s’efface de Catherine Locandro : récit sur la vie et la mort d’une actrice oubliée

Pour que rien ne s’efface de Catherine Locandro : récit sur la vie et la mort d’une actrice oubliée

11 January 2017 | PAR Marine Stisi

Pour que rien ne s’efface, nouveau roman de Catherine Locandro paru aux Editions Héloïse d’Ormesson, débute alors que le corps d’une femme est retrouvé dans son appartement, dans un état de décomposition avancé. Tout semble prouver que cette femme, seule, a été oubliée de tous… Derrière les apparences se cache pourtant une vie des plus romanesques.

[rating=5]

eho_locandro5n-252x368

Se méfier des apparences

Quand le corps de Liliane Garcia est retrouvé dans son appartement deux mois après la date présumée de sa mort, tout pousse à croire que cette femme n’avait plus de famille, plus d’amis. Une oubliée parmi tant d’autres, qui finit sa vie dans l’anonymat le plus total. L’auteure Catherine Locandro, dans Pour que rien ne s’efface, fait intervenir avec beaucoup d’habilité divers personnages qui ont gravité autour de la personne de Liliane Garcia, devenue Lila Beaulieu dans les années 60, alors qu’elle était une étoile montante du cinéma français…

Du propriétaire de son appartement au médecin légiste, en passant par sa fille, sa petite-fille, son ex-mari ou ex-agent, la vie de Lila Beaulieu se dévoile au fur et à mesure, tout en subtilité. Ce qui apparaît comme une évidence de prime abord devient plus contrasté alors que les proches de l’actrice prennent la parole et dévoilent leur version des faits.

Une histoire tragique

Les faits, ce sont les péripéties de la vie de Lila Beaulieu, femme simple du sud de la France devenue actrice presque sur un malentendu, et notamment cette journée terrible qui lui fait perdre une de ses deux jumelles suite à un accident. Quelles en étaient les circonstances exactes ? Que s’est-il passé précisément ?

Le roman dresse, en quelque 200 pages, le destin tragique d’une femme qui tentera toute sa vie de faire du cinéma, ne se rendant pas compte que sa propre vie elle-même en avait l’allure. Un roman qui nous tient jusqu’à sa dernière page, avec rebondissements et émotions.

Catherine Locandro, Pour que rien ne s’efface, Editions Héloïse d’Ormesson, 208 pages, 18€.

Date de parution : 12 janvier 2017

Visuel : © DR

L’écrivain argentin Ricardo Piglia est décédé
[Interview] de Fanny Ardant: réalisatrice de “Le Divan de Staline”
Avatar photo
Marine Stisi
30% théâtre, 30% bouquins, 30% girl power et 10% petits chatons mignons qui tombent d'une table sans jamais se faire mal. Je n'aime pas faire la cuisine, mais j'aime bien manger.

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration