“Le liseur du 6h27”, Jean-Paul Didierlaurent écrit sur l’encre et le papier…
Histoire simple et belle d’un ouvrier-poète dont le métier consiste à manipuler la machine qui pilonne les livres, Le liseur du 6h27 est un roman plein d’humanité. A partir du 13 mai au Diable Vauvert.
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Guylain est un jeune-homme solitaire et timide, qui se lève tôt le matin pour travailler dans une usine spéciale en compagnie de la redoutable machine qui détruit les livres dont personne n’a voulu. Chaque matin, il prend les transports en commun à 6h27 et se lave d’avance de sa journée en lisant des pages éparses sauvées de la destruction. Deux vieilles dames le suivent un an durant dans son exercice et se risquent à l’aborder.
Entre la côté “Bête humaine” de la machine qui dévore des livres et plus si affinités et la poésie d’un homme qui lit à voix haute dans le train, Le liseur du 6h27 est un roman à la fois humain, touchant et un soupçon rétro. Printanier en diable et à réserver aux amoureux des livres.
Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur du 6h27, Au Diable Vauvert, 192 p., 15 euros. Sortie le 13 mai 2014.
visuel : couverture du livre