Carmen Bramly : on est déjà lettré quand on a 14 ans…
Carmen Bramly est la benjamine de cette rentrée littéraire. A 15 ans, elle entre immédiatement dans l’arène avec un roman au titre poétique « pastel fauve » et aux préoccupations adolescente. Une nuit initiatique par la plume d’une jeune-femme amoureuse à la fois de son ami d’enfance et de Pete Doherty.
Parisienne, Paloma passe les fêtes de fin d’année dans la maison familiale de l’île de Bréhat. Elle y a passé toute son enfance, et y a toutes ses marques. Mais pourquoi Pierre, l’ami de toujours, décide-t-il de l’inviter en tête à tête le soir du 31 décembre tandis-que leurs parents réveillonnent ensemble ? L’aime-t-il ? Peut-elle se donner trop facilement ? Cette dernière nuit de l’année pourrait bien marquer le passage à l’âge adulte.
Trimballant des références qui hésitent entre Proust et LOL (oui, l’affreuse comédie avec Sophie Marceau), le texte de Carmen Bramly est touchant parce qu’il rappelle les premiers émois amoureux de l’adolescence et aussi qu’à quatorze ans on peut déjà être nostalgique. Surtout si l’on a lu Romain Gary trop tôt et qu’on a un tempérament un peu allumeur.
Carmen Bramly, « Pastel Fauve »,JC Lattès, 177 p., 16 euros.
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