I, Anna : Charlotte Rampling en mère fatale
En France, l’on connaissait Barnaby Southcombe pour sa mise en scène de « Trahison » d’Harold Pinter à la Comédie des Champs Elysées. Ce producteur de musique et de télévision se tourne vers le Cinéma avec un premier long-métrage dont il a adapté le scenario du roman de l’auteure américaine Elsa Lewin. Un film noir où le rôle de la femme fatale est tenu avec brio par la mère du réalisateur : Charlotte Rampling.
Anna (Charlotte Rampling)est séparée de son époux. Vivant avec sa fille et sa petite-fille, elle s’inscrit à des soirées de speed dating pour retrouver un compagnon. L’une de ces soirées la mène à rencontrer au petit matin un commissaire de police lui aussi divorcé et sortant d’une scène de crime. Il tombe sous son charme et commence à la suivre puis à la séduire, avant de réaliser qu’elle a bien plus à voir avec le crime de la nuit de leur rencontre qu’il ne le pensait…
Chassés croisés entre cabines téléphoniques, longues jambes de Charlotte Rampling à peine voilées par le bout de son trench beige, nuit londonienne et rebondissements inattendus font de ce film, un neo-classique du genre « noir » la touche british de kitsch et d’ironie mordante en plus. Rien de nouveau à signaler question scénario, donc, si ce n’est le choc de la rencontre entre Charlotte Rampling et Gabriel Byrne. Un couple tout simplement irrésistible.
I Anna, de Barnaby Southcombe, avec Cbarlotte Rampling, Gabriel Byrne, Eddie Marsan, Hayley Atwell, Grande-Bretagne/ Allemagne/ France, 2012, 93 min.
photo “grand angle” : Charlotte Rampling et Barnaby Southcombe après la projection de l’avant-première à la 62ème Berlinale
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