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Février : le mois du carnaval… à Buenos Aires aussi

13 February 2012 | PAR La Rédaction

Partout dans la ville, le bruit des fanfares se diffuse, et les passants affluent vers le Microcentro où les festivités battent leur plein… le Carnaval de Buenos Aires, avec son lot de défilés et d’événements festifs, a commencé ! Comme tous les ans, il durera un mois : du 4 février au 28 février 2012.

Souvent éclipsé par son équivalent carioca, le carnaval porteño est pourtant, lui aussi, un événement de grande ampleur. Dans tous les quartiers de Buenos Aires (d’Abasto à Villa Urquiza en passant par Caballitos), sur chaque avenue, dans la moindre rue, des cortèges musicaux déambulent – ils sont des centaines. Les fanfares (las murgas) de Buenos Aires ont une dimension toute particulière parce qu’elles puisent leur identité dans celle de leur quartier (barrio) d’origine, et sont toujours des vecteurs ludiques et joyeux d’une certaine critique sociale du pays. Avec le temps, certains de ces groupes de rue se sont distingués, comme «Los Verdes de Monserrat » ou « Los Cachafaces de Colegiales ». Les chars du carnaval (los corsos) sont, quant à eux, le fruit d’une compétition bon enfant entre familles – chacune d’elles a ses couleurs et ses costumes propres.

Déclaré patrimoine culturel de la ville de Buenos Aires en 1997, ce carnaval a une longue histoire. Tout au long du XXème siècle, ce qui s’appelait alors le Carnaval de l’Avenue de Mayo a été extrêmement populaire. Jusqu’à ce qu’il soit suspendu dans les années 1970 et la dictature. Ce n’est qu’au moment de la « renaissance argentine », au milieu des années 2000, que le carnaval resurgit, non plus seulement sur la grande avenue, mais aussi dans chaque quartier de la mégapole. Il est aujourd’hui très officiellement programmé par le gouvernement de la ville et son ministère de la culture (commission « Carnaval »).

Depuis deux ans, les festivités se sont ouvertes au continent avec « la grande fanfare de 9 de julio » qui se réunira, cette année, le week-end du 26 février. Ce grand rassemblement de groupes urbains venus du Brésil, d’Uruguay ou d’ailleurs a été invité par la ville pour produire un grand spectacle populaire de 3 jours, dans la zone centrale de l’obélisque.

Quentin Jagorel – à Buenos Aires

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