Du nouveau sur la mort de Marie France Pisier
Marie-France Pisier séjournait dans sa résidence secondaire de Saint-Cyr-sur-Mer quand, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 4 heures, son mari s’était soudain aperçu de son absence. Thierry Funck-Brentano, haut responsable du groupe Lagardère, avait alors entrepris de la chercher et c’est en sortant dans le jardin qu’il avait découvert le corps dans la piscine.
Les premiers résultats des analyses réalisées après la découverte du corps de l’actrice Marie-France Pisier dans sa piscine du Var, ont révélé un taux d’alcool important et une présence médicamenteuse.
«Un taux d’alcoolémie important a été détecté par les analyses, qui ont mis en évidence la présence d’antidépresseur et d’antalgique à doses thérapeutiques», a déclaré à l’AFP une source proche du dossier. Selon cette dernière, «ces prises conjuguées à l’alcool ont pour effet d’altérer la réactivité et les réflexes».L’enquête, qui n’est pas criminelle comme l’a précisé dès le début le parquet de Toulon, se poursuit dans l’attente des résultats des autres expertises médico-légales, qui «peuvent prendre plusieurs jours».
Pour autant, l’hypothèse de la noyade, ni «confirmée ni infirmée par l’autopsie» (qui n’avait pas trouvé beaucoup d’eau dans les poumons, n’est pas écartée. «15 à 20 % des noyades sont des noyades dites blanches, c’est-à-dire par un blocage glottique» (sans avaler d’eau), a expliqué le procureur adjoint de Toulon, Pierre Cortès.