Cinema
David Schwimmer présente Trust au festival du Film Américain de Deauville

David Schwimmer présente Trust au festival du Film Américain de Deauville

09 September 2011 | PAR Yaël Hirsch

Celui que nous avons tous découvert sous es traits du grincheux et généreux Ross dans Friends était hier la star du Festival de Deauville. Il venait y présenter un film émouvant sur un sujet difficile : l’abus sexuels d’une adolescente. La soir, au CID, le designer Jean-Charles de Castelbajac s’est exprimé sur sa “carte blanche”, tandis-que que Chiara Mastroianni et l’ensemble des festivaliers ont rendu hommage à Todd Solondz en sa présence.

C’est souriant, mais gravement, en costume gris et chaussures beige que David Schwimmer est entré sur la scène du CID de Deauville, jeudi 8 septembre 2001. Après une flopée d’autographes, l’ancien Ross a choisi ses mots avec soin pour présenter son troisième long-métrage “Trust”. Pour Schwimmer, il s’agit de traiter un sujet aussi crucial que tabou : le viol des jeunes, à travers l’histoire d’une adolescente de 14 ans à Chicago. C’est surtout la réaction du père (Clive Owen dans le film) que Schwimmer, désormais heureux papa d’une petite fille de 4 mois, a voulu comprendre. (Voir notre critique du film). Après cette projection de 14h30, David Schwimmer a donné rendez-vous à la presse ému sur la terrasse pour expliquer combien les faits que ‘Trust” relate sont vrais. Et comment en tant que directeur d’un centre de thérapie pour jeunes violés à Santa Monica, il a tout fait pour se renseigner au maximum avant de tourner le film.

Puis, place à la comédie avec l’entrée en piste de l’équipe de “Terri” d’Azazel Jacobs, un joli film indépendant sur une poignée d’enfants “différents” dans un collège américain un peu isolé. Parmi eux, Terri (formidable Jacob Wysocki) aussi obèse que sensible. En face : une proviseur très bien intentionné joué par le génial John C Reilly. (Voir notre critique et notre interview).

Enfin, après le tapis rouge, la soirée s’est ouverte par une émouvante intervention de JC de Castelbajac qui a expliqué comment le cinéma l’a sauvé en pension, comment il a adoré travailler en tant que designer avec des cinéastes (et comment Lauren Bacall l’a félicité pour le T-Shirt griffé JC deC que portait son fils).

 

Une des membres du jury, Chiara Mastroianni a ensuite pris avec élégance le micro pour présenter l’hommage en films au réalisateur Todd Solondz.

 

 

Une fois devant le public, ce dernier s’est montré bien plus doux que ses films à l’ironie mordante, et surtout très modeste, derrière une frange de cheveux blancs. Le 6e jour du festival du Film Américain s’est clôt par la projection de “Dark Horse” de Solondz. L’histoire du jeune Abe, trentenaire un peu raté  et verre de terre qui tombe amoureux d’une étoile. Voir notre critique.

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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