A l'affiche

Runaway Train, une course poursuite en train avec John Voight à nouveau sur les écrans

04 September 2013 | PAR Yaël Hirsch

Carlotta ressort aujourd’hui sur certains de nos écrans le film d’Andrei Konchalovsky de 1985, qui suit John Voight et Eric Roberts dans une course-poursuite haletante à bord d’un train filant dangereusement au-delà de sa vitesse maximale. Paysages enneigés à tomber et interrogations sur la nature humaine constituent l’arrière-plan ce ce thriller pour rails et hommes virils. A nouveau sur les écrans le 4 septembre.

Dans une prison d’Alaska, le quartier de haute sécurité est suspendu à la sortie d’Oscar Mannheim (John Voight),de sa cellule d’isolement. Many est très violent, mais très charismatique et il s’évade, secondé par le jeune Buck McGeehy (Eric Roberts), boxeur émérite. Cette évasion est impossible pour le gardien-chef Ranken, qui sait qu’il doit récupérer les deux hommes s’il veut maintenir le calme à la prison. Marny et Buck se lancent à l(assaut de la neige et du froid d’Alaska et grimpent bientôt dans un train pour tenter de s’éloigner le plus possible de leur lieu de captivité. Ils montent donc à bord d’un vieil animal en fer et le lancent à toute vitesse vers de nouveaux horizons.Mais trop de vitesse risque de faire dérailler le train que des ingénieurs dévient en attendant de trouver un moyen de l’arrêter pour, tentant de limiter le nombre de victimes de cette bête de tôle et de feu rugissante sur les sentiers enneigés de l’Alaska. Surtout que dans le train, les deux hommes ne sont pas seuls… il y a une invitée surprise.

Sur une idée originale du réalisateur japonaise, Akira Kurusawa, Andrei Konchalovsky propose un thriller qui se veut plus prétexte à une réflexion sur la nature humaine que véritable film d’action. La partie mise en scène et paysages est bluffante. En revanche, les dialogues sur la nature de l’homme qui serait pire qu’une bête oscillant entre les rugissements un peu forcés de John Voight et des citations de Shakespeare sont ou bien très lourdes ou simplement démodés. Elles forcent tous les acteurs à surjouer, notamment la jolie Rebecca de Mornay (“L’avocat du diable”…) charmante en mécano pleine de foi.

“Runaway train” (“A bout de course”), de Andrei Konchalovsky, avec John Voight, Eric Roberts, Rebecca de Mornay, USA, 1985, 111 min. Ressortie en salles le 4 septembre 2013.

J-3 La Mostra des Grands et des nouvelles promesses
Deauville jour 5, Le vieil homme et la mer : le mythe Robert Redford
Avatar photo
Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration