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[Critique] «Terminator Genisys » Arnold Schwarzenegger nous amuse dans un épisode confus mais pas désagréable

[Critique] «Terminator Genisys » Arnold Schwarzenegger nous amuse dans un épisode confus mais pas désagréable

05 July 2015 | PAR Gilles Herail

Avec un duo de jeunes acteurs solide et un scénario trop compliqué mais plutôt malin, Terminator Genisys n’est pas l’horreur redoutée. Aucune révolution visuelle ou cinématographique, mais le plaisir simple de voir Schwarzie s’amuser dans un film qui réussit à intégrer de l’humour et de la nostalgie. Pas désagréable.

[rating=2]

Synopsis officiel : Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l’avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.

Sarah et John Connor, Kyle et Terminator sont de retour pour la cinquième fois au sein d’une franchise qui souffre toujours de la comparaison avec les premiers épisodes de James Cameron. Chaque tentative de passer derrière le maître se fait automatiquement descendre en flèche par la critique et les fans et la presse américaine s’est d’ailleurs quelque peu acharnée sur un divertissement qui ne méritait pas tant d’attention. Alan Taylor, réalisateur de Thor 2, tient la barre plutôt fermement et les scènes d’action, certes répétitives, offrent au spectateur le spectacle recherché. Emilia Clarke est très convaincante en Sarah Connor, un personnage toujours aussi charismatique qui éclipse le rôle de Kyle. L’inattendu “Bad Guy” est un adversaire de poids plutôt bien dessiné. La réflexion sur les risques d’un monde ultra connecté ne va pas chercher bien loin mais fait assez écho à l’actualité pour nous intéresser.

On regrette la fadeur de l’atmosphère visuelle et l’utilisation parfois confuse des ressorts du voyage spatio-temporel, mais le parti-pris est autre. L’ambition du film, beaucoup plus simple, réside dans le second rôle d’Arnold Schwarzenegger qui joue avec beaucoup de malice avec son âge et son histoire de cinéma. Le T-800 qu’il incarne est devenu une sorte de papa-poule, désespérément robotique dans son sourire mais lâchant parfois une petite vanne. “Vieux pas pas obsolète”, le Terminator grisonnant est au cœur des moments les plus drôles. Tout en formant un duo presque tendre avec Sarah Connor. Le script joue à fond de la nostalgie provoquée par la présence de Scwharzie qui donne ainsi un peu d’air et d’âme à un film qui manque par ailleurs trop d’originalité pour pleinement enthousiasmer.

Gilles Hérail

Terminatory Genisys, un film de science-fiction américain d’Alan Taylor avec Arnold Schwarzenegger, Jason Clarke et Emilia Clarke, durée 2h06, sortie le 1er juillet 2015

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Gilles Herail

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