Agenda cinéma du 21 novembre
Une jeune orpheline ayant perdu sa mère dans un attentat, l’histoire d’une combattante kurde, un ancien lépreux sur les routes d’Egypte… Voici une petite sélection des sorties de cette semaine.
Amanda de Mikhaël Hers
Trois ans après les attentats du 13 novembre, Vincent Lacoste, que l’on a vu sur les marches du Festival de Cannes pour le film Plaire, aimer, courir vite, revient dans le rôle de David. Un jeune homme enchainant les petits boulots et qui se retrouve, du jour au lendemain, en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda. La sœur de David est victime d’un attentat en plein Paris. Le troisième long-métrage de Mikhaël Hers parle alors de la reconstruction, du deuil d’une famille bouleversée à jamais. Retrouvez ici notre critique.
Les filles du soleil d’Eva Husson
Au Kurdistan, Bahar n’est pas une femme comme les autres. Elle est aux commandes d’un bataillon qui se fait appeler Les Filles du Soleil, des femmes soldats se battant contre les extrémistes de Daesh. Ce qu’elle souhaite, tout autant que d’en finir avec ce conflit, c’est retrouver son fils. Une journaliste française, Mathilde, qui vient alors couvrir les conflits, rencontre Bahar. Présenté au festival de Cannes de cette année, en compétition officielle, Eva Husson, la réalisatrice aborde un thème d’actualité difficile avec Golshiftech Farahani et Emmanuelle Bercot comme personnages principaux. Retrouvez ici notre critique.
Mauvaises herbes de Kheiron
Un peu de légèreté avec le deuxième long métrage réalisé par Kheiron, où nous retrouvons Catherine Deneuve et André Dussollier. Kheiron interprète Waël, un voleur de parking de supermarché. Un éducateur (André Dussollier), ami de Monique sa complice, lui propose de faire du bénévolat dans un centre social s’occupant d’enfants en situation d’exclusion. Encore une fois, Kheiron s’inspire de sa propre histoire personnelle pour tenter de faire rire sur un sujet délicat : que faire de ces élèves exclus du système scolaire ?
Yomeddine d’Abu Bakr Shawky
Beshay est un ancien lépreux qui décide, après la disparition de sa femme, de traverser le désert égyptien à la recherche de ses racines. Durant ce long voyage, avec seulement son âne et sa carriole, il rencontre un petit orphelin nubien qu’il prend sous son aile. En compétition, lui aussi, au festival de Cannes, c’est le premier long-métrage signé par Abu Bakr Shawky qui dépeint le pays des pharaons d’aujourd’hui. (Re)découvrez notre critique aussi.
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