Les meilleures expos de l’été
Où que vous soyez pendant les vacances, profitez-en pour aller voir une expo hors de France. La Boîte à sorties a sélectionné pour vous les meilleures expos de l’été à l’étranger.
Bruxelles : Rétrospective Sophie Calle. Cinq ans après son passage remarqué au Centre Pompidou avec son exposition m’as-tu vue et deux ans après Prenez soin de vous (une lettre de rupture lue par 107 femmes) à la Biennale de Venise, Sophie Calle a posé ses valises au Palais des Beaux Arts de Bruxelles et ce jusqu’au 13 septembre. Rétrospective à contre-sens puisque les œuvres de la plasticienne photographe sont exposées de la plus récente à la plus ancienne, avec des commentaires sonores lus et écrits par Frederic Mitterand. Sophie Calle, qui mêle habilement sa vie personnelle et son projet artistique nous permet de retracer l’ensemble de son parcours, depuis Les Dormeurs (elle a invité des inconnus à dormir quelques heures dans son lit) jusqu’au film de la mort de sa mère, en passant par la cabine téléphonique.
Berlin : Exposition surréaliste « Rêves en images » (Bildertraüme) à la Nueue Nationalgalerie de Berlin. La collection Pietzsch (un couple de mécènes allemand) expose 180 œuvres d’art surréalistes et expressionnistes jusqu’au 22 novembre. Breton, Dali, Magritte et Ernst à qui une salle entière est consacrée. Les salles suivantes proposent des associations d’artistes comme Tanguy et Dali, Magritte et Delvaux, Miro et Calder… avant de prolonger le mouvement vers l’expressionnisme en exposant des œuvres de l’école de New-York de Pollock, Rothko et Bart Newman.
Londres : Per Kirkeby à la Tate Modern jusqu’au 13 septembre. 40 ans de l’œuvre du danois sont revisités. Principalement connu pour ses toiles monumentales semi-abstraites, Per Kirkeby est à l’honneur principalement grâce à ses paysages, des sculptures des années 60 et une série de ses tableaux noirs.
Bâle : Van Gogh Entre terre et ciel : Les Paysages. le KunstMuseum de Bâle expose 70 chefs d’œuvre de Van Gogh en provenance de collections privées et de musée d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie. Les plus beaux paysages de Van Gogh qui ont marqué son œuvre, des tons terreux de ses débuts aux Pays-Bas à la peinture plus lumineuse d’Auvers sur Oise. Les Cyprès, Les Champs de blé ou encore Paysage à Arles sont exposés jusqu’au 27 septembre.
Venise : Robert Rauschenberg : Gluts à la Collection Peggy Guggenheim jusqu’au20 septembre. L’exposition nous offre une quarantaine de sculptures, la série Gluts commencée en 1986 et terminée en 1995. L’artiste y a concentré son intérêt sur le métal, en récupérant du matériel de stations-services et des pièces détachées automobiles. En 1985, lors d’une exposition à Houston, l’artiste est témoin de la dégradation du Texas causée par la crise pétrolière, il recueille alors les déchets de la société industrielle et commence à les transformer en haut-reliefs et sculptures qui rappellent ses premières Colombines. Il les décrivait comme « le moment de l’excès, l’avidité est rampante. J’essaye seulement de le montrer, en cherchant de réveiller les gens. Je veux simplement représenter les personnes et leurs ruines. Je pense aux “Gluts” comme à des souvenirs privés de nostalgie »
New-York : Rétrospective James Ensor au MOMA jusqu’au 21 septembre. Figure majeure de l’avant-garde belge et précurseur de l’expressionnisme, James Ensor se démarque par son utilisation allégorique de la lumière et sa prédilection pour la satire et le carnaval. Plus de 120 œuvres de l’artiste mettent en valeur l’influence qu’il a eu sur les générations ultérieures et son engagement politique. Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer à New-York, la rétrospective aura lieu au musée d’Orsay à partir d’octobre.
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3 thoughts on “Les meilleures expos de l’été”
Commentaire(s)
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B. Landais
Warning. Petit problème tout de même. Sept des toiles présentées à l’exposition de Bâle, dont la “Moisson” que vous reproduisez, toutes déjà dénoncées, ne sont pas de Vincent. Les autres intruses sont : Moulin de la Galette, 14 juillet, Paysage sous ciel orageux, Vessenots, Jardin de Daubigny et celui d’Auvers.
Mike
Une précision : pour Rauschenberg, c’est pas des “Colombines” mais des “Combines” ou “Combine paintings”. Quant au comment écrit au sujet de l’expo surréaliste à Berlin, il n’existe pas d’expressionniste abstrait appelé Bart Newman, mais en revanche un Barnett Newman. L’expo a l’air très tentant ; je regrette de pas pouvoir y aller. Pourvu qu’elle passe par Beaubourg !