
Inventions : Fabrice Hyber expose chez Jérôme de Noirmont, du 9 septembre au 27 octobre
Si Fabrice Hyber avait participé à l’exposition “Already Made” chez Jérôme de Noirmont, il n’y avait plus eu de solo show depuis l’automne 2008. Avec “Inventions” l’artiste poursuit son analyse des liens entre art et science pour revenir à la source de ce qui fait avancer ces deux domaines : la création, les “inventions”.
Quatre ans après “Matière à penser”, l’exposition qu’il avait conçue en collaboration avec des chercheurs du M.I.T. pour l’inauguration du Laboratoire à Paris, un an après “Pasteur’ Spirit”, première exposition d’un artiste contemporain au cœur du haut lieu mondial de la recherche biomédicale, Fabrice Hyber poursuit sa réflexion sur art et science à partir du 9 septembre chez Jérôme de Noirmont. Pour l’artiste, qui a suivi des classes prépa scientifiques avant d’entrer aux Beaux-arts, la pensée scientifique, qui s’établit a posteriori en recoupant les observations et analyses différentes d’un même phénomène, s’oppose à la création. Cette dernière est indéterminée et part de l’artiste qui doit être à la fois “l’origine, la source et la justification d’un nouvel état des choses”. “Inventions” montre des œuvres de 2011, où l’artiste va au delà de la seule mise en place d’inventions pour nous donner à voir l’origine de celles-ci. Souvent, elles naissent à partir d’erreurs auxquelles sont appliqués des processus de transformation.
Fabrice est notamment le créateur de la sculpture “Le cri, l’écrit”, inauguré dans les jardins du Luxembourg par le Président Jacques Chirac, lors de la deuxième journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition.
Visuels:
– Fabrice Hyber, Emmêlé, 2011. Huile, fusain, collage papier, pastel, résine époxy sur toile. 200 x 300 cm. (c) Fabrice Hyber. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris.
– Fabrice Hyber, “Le cri, l’écrit”, 2007 (c) Sénat, Paris.