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Les vernissages de la semaine du 11 septembre

Les vernissages de la semaine du 11 septembre

11 September 2014 | PAR Fanny Bernardon

Pour les amateurs d’art et d’expositions, Paris est toujours un vivier à surprises et à curiosités. Cette semaine, les vernissages sont encore nombreux : l’occasion pour vous de faire un break culturel après une honnête journée de travail. N’hésitez pas à pousser les portes des galeries et profitez de la diversité artistique qui vous est offerte ! 

Mickalene Thomas, “Femme au divan”, à la Galerie Nathalie Obadia

A travers photographies et peintures, une vidéo réalisée après une résidence en galerie et une série de quatre collages, l’artiste américaine s’imprègne de l’esprit sixties et seventies pour magnifier la femme afro-américaine. Dans une démarche baroque et rococo à souhait, Mickalene Thomas revendique à la fois une tradition classico-réaliste ainsi qu’une patte plus XXème siècle, héritée de Pablo Picasso ou encore d’Henri Matisse.  En se servant d’images scannées dans The Practical Encyclopedia of Good Decorationg and Home Improvement, magazine pour lequel l’artiste a pris des photos, Mickalene Thomas réalise des collages au moyen de motifs de fleurs, de bambou, d’osier, de tapis brodés ou encore de coussins au crochet. Rendez-vous, Rue du Bourg-Tibourg, à partir du jeudi 11 septembre pour découvrir le travail de l’artiste.

Catherine Lupis Thomas, “European Urban Sensation”

L’artiste parle elle-même de son “délire créatif” qu’elle nous raconte grâce aux images. Coutumière des collages, Catherine Lupis Thomas a cherché à exploiter également ses triages photographiques. Attirée par les milieux urbains, elle aime s’amuser avec les lignes, les ombres humaines et le clair obscur. En 2014, Catherine Lupis Thomas convient d’allier les deux exercices : collages et photographies. C’est ainsi que va naître “European Urban Sensation” dont l’essence originelle réside dans le détournement humoristique d’un lieu afin de relativiser et d’améliorer la vision élimée que nous avons tous de notre environnement immédiat. Laissez-vous séduire par la liberté de pensée pratiquée de Catherine Lupis Thomas du 12 au 24 septembre, au 4 rue Tholozé, Paris 18ème.

Brigitte Zieger, “Pieces of possible history” , Galerie Odile Ouizeman

Cette exposition bat au rythme du système “dominant-dominé” qui traverse les siècles et les sociétés. Celui-ci est regretté par l’artiste qui choisit d’illustrer la résistance des femmes rebelles, armées, menaçantes et dangereuses. Les images sont des grands formats de photographies retravaillées par des collages et des retouches numériques : les aspérités laissant alors apparaître corps et visages censés symboliser la libération corporelle d’une dynamique jeunesse. Brigitte Zieger s’amuse avec les images, elle les sculpte et les façonne, en combinant fiction et réalité.

Julian Hoeber, Galerie Praz-Delavallade

Pour sa troisième exposition, Julian Hoeber propose une série de sculptures et de peintures qui servent l’opinion de l’artiste sur l’espace. Celui-ci est occupé par le corps, physique contenant, et l’architecture elle-même doit être occupée et habitée. Ce travail est l’occasion pour Julian Hoeber de clarifier son travail à travers les formes. Ici, trois scènes domestiques sont notamment exploitées et travaillées en bande-dessinées érotiques. On n’ y voit pas apparaître les textes, les bulles et les personnages habituelles au genre mais ce vide évoque justement qu’entre ces murs, quelque chose s’est produit, une interaction, un échange. Du 11 septembre au 8 novembre, Praz-Delavallade vous invite à en découvrir un peu plus sur le jeune artiste.

“Profil(s) – Interface photographique” , Galerie Binôme 

Parrainé par Sarah Moon et Olivier Aïm, “Profil(s) – Interface photographique“, à la suite d’un concours ouvert à tous (professionnels ou amateurs), cinq photographes se sont vus offrir l’opportunité de bénéficier d’une exposition à Arles pour les Rencontres Internationales de la Photographie, ainsi que d’une exposition à Paris, Galerie Binôme. La thématique portée à l’honneur était celle de l’autoreprésentation et de l’évolution de la photographie contemporaine face aux nouveaux médias, dans notre société. Porté par l’association CELSA Hors les murs, ce concours naît de la volonté d’étudiants en Communication de rendre les arts accessibles à tous.  Du 10 au 20 septembre, venez découvrir in situ le travail des cinq lauréats.

Visuels à la Une : @Capture d’écran / Visuels : @Captures d’écran site des galeries Praz-Delavallade et Odile Ouizeman.

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Fanny Bernardon

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