
Outsider Fair art 2017 : une cinquième édition parisienne
Une trentaine de galeries pour le meilleur de l’art brut et de l’outsider art, avec la librairie hors-les murs de la Halle saint-Pierre. Sélection.
Pétra Verlé et ses intriguantes créatures de mie de pain ici en pleine frénésie érotique. Des oeuvres présentées sous verre pour les protéger, notamment des rongeurs… (galerie Béarice Soulié à Paris)
L’un des grands chocs de l’édition : ce “Ledger drawing” brut et délicat attribué au native american Joseph No Two Horns (1852–1942) ayant vécu dans une réserve indienne comme il se doit (Dakota). Précieux témoignage d’un pan encore obscur de l’histoire des Etats-Unis. A ne pas manquer également, le beau travail de Carl matches dit “Nan-Hi-Yurs” – 1918-1966 (Donald Ellis gallery à New York).
L’évidence de la complexité et de la sophistication technique de l’oeuvre Henri Darger (1892-1973) qui dépasse totalement le cercle de l’art brut. Enivrant (Andrew Edlin Gallery à New York).
Extrait typique du travail de William Van Genk (1927-2005) ici accroché par l’Outsider Art Museum d’Amsterdam mais dont l’oeuvre est essentiellement présentée via la collection de l’art brut de Lausanne.
“Aloïse (1886-1964) dessine le plus souvent avec des crayons de couleur et des craies grasses, mais aussi, parfois, avec du suc de pétales ou de feuilles, ou encore avec du dentifrice. De temps en temps, elle ajoute des coupures de journaux, des papiers d’emballage de chocolats, des chromos, réalisant ainsi des sortes de collages. Le support qu’elle préfère est le papier kraft récupéré des colis. Elle dessine presque toujours le recto et le verso.” (Galerie du marché à Lausanne)