
Off de la FIAC : Un Art Elysée de toute beauté
Longilignement adjacent à la FIAC pour le 6ème année, Art Elysée se bonifie! Sur 3 pavillons, dont un réservé au design, de très grandes galeries sont présentes, exposant des œuvres de la qualité de celles que l’ont peut trouver sous la nef du Grand Palais. D’autre part, la défection d’un D-Fair annoncé puis repoussé à 2013 aux Docks de Paris, fait de Art Elysée le seul off à présenter du mobilier raffiné aux fans de cet art.
Disposée dans de longues galeries blanches qui laissent la place à un stand de chaque côté, la foire Art Elysée a concentré au Sud du Petit Palais l’art contemporain en deux galeries. La plus proche de la place Clémenceau est probablement la plus impressionnante et la qualité s’amenuise un peu quand on arrive plus près de la Concorde. Fiac-Trotteurs pressés, vous pouvez donc arrêter votre course à la moitié du deuxième pavillon si le temps est trop court. Sauf qu’entre-temps, la galerie des modernes vous en met plein la vue avec de sublimes Erro, Chaissac , Fautrier et Matta. Chez Jean-François Cazau, autour d’une table Yves Klein, Roobert Combas, et Tom Wesselman se sont donnés rendez-vous. On retrouve d’ailleurs Combas et Chaissac aux galeries Artsiyou et 5. Et de très belles pièces de Hélion et Arman chez Dil. La Galerie Messine hisse à son entrée une sublime photo de Serrano. Chez Traits Noirs, à côté d’un Spoerri on retrouve une très belle photo de Nan Goldin. Mais on sort aussi parfois des sentiers battus avec une pincée de graph chez Lelia Mordch, qui expose Misstick et deux galeries d’art arborigène dont le germanopration Stephane Jacob.
Bref Art Elysée est, tout comme la FIAC, une balade muséale dans l’histoire de l’Art du 20ème siècle, avec une touche de frenchy plus appuyé et un aspect tout de même plus abordable d’intérieur très bourgeois.
En passant devant la statue du Général de Gaulle, de l’autre côté de la Place Clémenceau, toujours dans cet agréable esprit “Grand intérieur d’ancienne avant-garde”, Art Design ouvre ses portes sur une dizaine de galeries qui semblent éclore comme autant de salons aux meubles calculés au millimètre, aux couleurs chaudes et au formes harmonieuses. malgré quelques vases et vasques, ce sont vraiment tables, fauteuils et lampes qui sont au cœur de ce pavillon de l’expo. Avec, en must, organisée par la Velvet Gallery une variation autour de la blanche et lisse sphère d’isolement imaginée par Maurice Claude Vidili pour nous autres individus modernes, jaloux de notre intimité, et désireux de l’envelopper avec délicatesse. (voir ci-dessous).
Attention, petit conseil pratique : vent et humidité s’engouffrent dans les pavillons d’Art Elysée, en ce joli mois d’octobre, bien couvrir son cou et prévoir manteaux épais et coupe-vents.
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3 thoughts on “Off de la FIAC : Un Art Elysée de toute beauté”
Commentaire(s)
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bundy
Pas d’accord…
A la base, Art Elysées devait mettre en avant l’art contemporain…
Je ne sais pas qui est au comité de sélection mais il faut virer cette ou ces personnes…
On se retrouve avec une nouvelle foire ou 90% des pieces vues sont des pieces d’art modernes… Dont la plupart on déjà été exposées au même endroit l’an passé.
Il existe déjà ce qu’il faut dans ce genre de foire qui n’apporte rien à l’art à part du pognon à certains…
Bref une brocante plus qu’une exposition d’art…
Une de plus…
Pays de merde…
yael
Cher Bundy, à part pour la dernière phrase (:)), je suis assez d’accord avec vous de manière générale : presque pas de place à la création dans cette semaine FIAC et offs, mais il n’empêche que les pièces de musées “modernes” plus que contemporaines étaient belles et que le visiteur lambda pouvait apprécier art elysées
bien à vous.