
La SACEM signe un accord avec Netflix
La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique a confirmé un accord avec le géant américain de la VOD présent en France le 15 septembre.
Comme il est loin le temps de l’âge d’or Hollywoodien où seuls les gros studios se battaient pour la création, la promotion et la diffusion de leurs œuvres. A l’heure d’internet, ce sont toujours les Etats-Unis qui annoncent la tendance, mais c’est une toute autre stratégie qui se met en place.
C’est un raz-de-marée qui s’annonce dans quelques jours. Le leader du streaming légal Netflix débarque en France et en Allemagne le 15 septembre. L’expansion internationale de Netflix amène dans son sillage quelques inquiétudes pour l’hexagone car s’il existe de grands services de VOD en France, à l’instar de CanalPlay, l’offre Netflix reste plus intéressante en termes de prix et de sélections.
Dans une interview accordée au Monde en février, Pascal Rogard, directeur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, avait mis en lumière ces différentes problématiques. Parmi celles-là, garder l’exclusivité des chaines de télévision françaises finançant une œuvre.
Sur la question de la protection et de la juste rémunération des membres du répertoire de la SACEM, l’accord signé avec Netflix promet une couverture juridique et une assurance de rémunération de ses ayants-droits.
La SACEM se veut donc réactive : Jean-Noël Tronc, son directeur général, annonce dans un communiqué officiel : “Le droit d’auteur et la gestion collective sont plus que jamais des outils performants qui accompagnent de manière efficace l’augmentation croissante de l’offre légale de contenus culturels en ligne portée par des services comme Netflix.”
Américains et Français se tiennent aujourd’hui la main, mais il faudra attendre pour voir les réelles répercussions de l’arrivée de Netflix sur nos écrans.