
“Ivan Tsarevich et la Princesse Changeante” le nouveau conte de Michel Ocelot
Le 28 septembre sort sur les écrans Ivan Tsarevich et la Princesse Changeante, le nouveau et ravissant long métrage de Michel Ocelot, l’auteur de Kirikou, Princes et Princesses ou encore d’Azur et Asmar.
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Alors qu’au festival d’Annecy, dans la sélection patrimoine, le court métrage de Michel Ocelot, Les trois inventeurs a été projeté, celui ci, renouant avec ses premières amours, sort un nouveau long-métrage de 53 minutes qui regroupe en fait quatre histoires ayant chacun pour point commun Lui et Elle, deux jeunes gens réunis par la passion de la narration et les peuples lointains.
Lui et Elle se retrouvent tous les soirs avec un vieux projectionniste dans une ancienne salle de cinéma délabrée, sous le regard bienveillant et étonné d’une chouette. Ils inventent des histoires de pirates (le Mousse et sa Chatte), de sorcier maléfique (l’Ecolier Sorcier), de dresseuse de monstres (la Maîtresse des monstres) ou encore, ils réadaptent l’ancien conte russe Ivan Tsarevich et la Princesse Changeante en ne gardant que ce qui leur plait et pas ce qui ne leur convient pas.
Chaque histoire, sans lien avec les autres, fonctionne comme un conte avec son lot de magie et d’audace. Lui et Elle ont un rôle aussi important l’un que l’autre et parfois ce sont les princes qui attendent les princesses pour vaincre les monstres et les malfaisants.
Techniquement, le film est très abouti et les décors de toute beauté. En voyant s’animer ces silhouettes noires dans des environnements colorés, références explicites aux chefs d’œuvres de Lotte Reiniger, l’œil est séduit et l’on se projette facilement dans l’histoire. La chanson d’introduction n’est hélas pas du meilleur goût… Un très joli film aussi bien pour les petits que pour les grands…
Visuel et vidéo DR