Le 7e art pleure Theo Angelopoulos
La télévision publique NET a annoncé que le réalisateur grec de a été heurté par un motard, mardi 24 janvier, dans el port du PIrée. Il est mort d’une hémorragie cérébrale provoquée par le choc de l’accident.
Né à Athènes en 1935, Theo(doros) Angelopoulos était la figure de proue du nouveau cinéma grec des années 1970. Après des études à la Sorbonne puis à l’IDHEC (ancêtre de la Fémis) dans la France des années 1960, et un travail de critique de film à cet époque, en France puis à partir de 1965 à Athènes, il se tourne ensuite vers la réalisation dans les années 1970. Il devient immédiatement prophète en son pays avec son premier long métrage, “La Reconstitution” (1970), prix du meilleur film et meilleur réalisateur au festival de Thessalonique.
Ses premières œuvres se penchent sur le réalité sociale et politique de la Grèce de son temps, puis le réalisateur se tourne vers des sujets existentiels (“Voyage à Cythère” en 1983, “L’Apiculteur” en 1986 et “Le Pas suspendu de la cigogne” en 1988).
Le premier film de sa troisième trilogie quitte le domaine grec : “Le Regard d’Ulysse’ remporte le Prix du jury à Cannes en 1990, tandis-que le 3e volet de cette trilogie, “L’Eternité et un jour” lui permet de décrocher la Palme d’or à Cannes en 1998.
Theo Angelopoulos laisse derrière lui une filmographie de plus de 15 titres.
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