
Smashing Pumpkins, Oceania, retour aux années Grunge
Oceania est le septième album de l’un des groupes les plus en vue des années 90, les Smashing Pumpkins. Il sortira le 19 juin et sera suivi d’une tournée fin 2012. La dernière fois, c’était en 2007, c’est dire que le groupe formé à Chicago en 1988 sait prendre son temps. Il s’est séparé en 2000, reformé en 2006.
Pour rappeler des souvenirs, cela fonctionne. La voix nasillarde de Billy Corgan, seul survivant du groupe père, glissant sur l’album Mellon Collie And The Infinite Sadness a ravi des millions de lycéens en 1995. L’alternance de guitares ultra saturées avec des moments super sweet était la recette. Et puis il y avait la fille, D’arcy Wretzky au look gothique.
Et bien ? A part nos rides à nous en plus, rien n’a vraiment changé. Tout cela commence très violent avec Quasar et Panopticon pour se calmer avec nos préférés, The Celestials et Violet Rays. Ces deux-là s’annoncent comme deux tubes hypotoniques et électriques.
On reste étonnés et agréablement surpris par des tessitures plus électro avec un titre comme One diamond one pearl. Les Smashing auraient-ils succombés à la pop ? Sur ce coup-là, on ne s’en plaint pas ! On les découvre aussi tout tendres dans Pinwheels aux mots marshmallow et aux solos de guitare sèche romantique.
Bon, au final, quel est le titre qui résume à lui seul tout l’album, sans grande surprise, c’est le titre éponyme Océania, qui rassemble ce que le groupe fait le mieux : du rock métallique et mélodique entrecoupé de nappes surprenantes. Afin de rappeler que les temps ont changé, la dimension du disque est aujourd’hui virale, en s’accompagnant de jeux à partager. Installez- vous, imaginez une image et postez-la sur le réseau de votre choix accompagnée du hashtag devançant le nom de la chanson. Modernité bien loin des téléphones filaires de l’époque de Adore.
En attendant de pouvoir vous faire écouter quelques titres, voici un joli souvenir :