
L , comme Lacrymal
En concert l’année passée au Dansoir de Karine Saporta, nous découvrions la chanteuse Raphaële Lannadère, alias L
Le photographe Etienne Laurent a immortalisé en image l’un des concerts les plus beaux de l’année et nous avec nos quelques mots :
Haut noir, bas noirs, enroulée dans une jupe blanche queue de pie, L se pose en Romantique absolue par son style et en danseuse des mots par son timbre de voix. Tout en émotions dans les graves, sa manière de chanter, d’une voix profonde qui allonge les fins de phrases, invente une sorte de Fado à la française. Un chant mélancolique, lacrymal, pour des morceaux empreints de poésie naturaliste « mes lèvres sont mortes à minuit » l’écoute du public se fait plus dense emportée par les arpèges de piano et les mélopées du violoncelle. Un parlé chanté envoutant, et une révélation émotionnelle. Un livre, La Guerre des Gusses de l’écrivain Georges Mattéi inspire à L le magnifique titre El Djazair. Merci
Chant : L / Piano : Donia Berriri / Violoncelle : Julien Lefèvre
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